L’immobilier français va (un peu) mieux

Les Français ont mis en moyenne trois mois de plus pour se décider à acheter un bien en 2013.
Les Français ont mis en moyenne trois mois de plus pour se décider à acheter un bien en 2013. © Maxppp
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Damien Brunon et Martial You , modifié à
INFO E1 - Si le marché est plus accessible à ceux qui n'ont pas un très gros apport personnel, les prix n’ont pas baissé depuis un an.

Le marché de l'immobilier retrouverait-il un peu de sérénité ? Selon une étude réalisée par Century 21, et dont Europe 1 a obtenu le détail, les Français ont mis en moyenne un peu plus de temps en 2013 pour vendre un bien qu’en 2012, trois mois exactement. Principale raison : les acheteurs sont prudents et visitent de plus en plus de biens avant de prendre une décision. Découvrez les autres enseignements de cette étude :

Plus de jeunes acquéreurs. Si les prix n’ont pas changé depuis l’année dernière, le marché est néanmoins devenu plus accessible en 2013. Les apports demandés pour un achat n’ont jamais été aussi bas. Pour acquérir un bien de 200.000 euros, les banques demandent en général 9% d’apport, le reste étant financé par des prêts aux taux d’intérêts très bas.

Cela a permis de faire revenir sur le marché des revenus plus modestes : des employés, des ouvriers et les jeunes entre 30 et 40 ans qui achètent leur premier bien. Il y a trois ans, il n’y avait quasiment que ceux qui vendaient un bien qui pouvaient en racheter un autre.

Paris reste l'exception. Dans la capitale, la baisse se poursuit à la marge. On reste sur des niveaux très supérieurs à la province. Quand un mètre carré se négocie à 8.000 euros à Paris, il est en moyenne à 2.500 euros au niveau national.