Indépendants : le RSI supprimé à partir du 1er janvier 2018 avec une "phase transitoire" de deux ans

Edouard Philippe a annoncé notamment la disparition progressive en deux ans du Régime social des indépendants (RSI), à partir du 1er janvier 2018.
Edouard Philippe a annoncé notamment la disparition progressive en deux ans du Régime social des indépendants (RSI), à partir du 1er janvier 2018. © ALAIN JOCARD / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a aussi promis un "coup de pouce" de 200 millions d'euros via une baisse de cotisations supérieure à l'impact de la hausse à venir de la CSG.

Edouard Philippe a présenté mardi le plan du gouvernement en faveur des travailleurs indépendants, annonçant notamment la disparition progressive en deux ans du Régime social des indépendants (RSI), à partir du 1er janvier 2018.

"Un nouveau départ". Plombé par de nombreux dysfonctionnements depuis sa création, le RSI, qui régit les droits sociaux de quelque 6,6 millions de Français, sera supprimé à partir du 1er janvier 2018, avec une phase transitoire de deux ans pour intégrer les indépendants au régime général, dont bénéficient les salariés.  "On aurait pu continuer à bricoler" en tentant de corriger les défauts de ce régime, a fait valoir le Premier ministre Edouard Philippe, "mais le président de la République a souhaité vous présenter un nouveau départ". 

Une organisation définitive au 31 décembre 2019. Selon Matignon, "l'organisation définitive sera en place au plus tard le 31 décembre 2019", au terme d'une "phase transitoire", qui verra les missions du RSI (retraite, assurance maladie, etc.) reprises par les organismes du régime général : URSSAF, CPAM... 

Un "coup de pouce" de 200 millions d'euros. Le Premier ministre a également annoncé une "année blanche" d'exonération des cotisations sociales pour la première année d'une entreprise nouvellement créée par un indépendant et confirmé le doublement des plafonds de revenus pour bénéficier du statut d'autoentrepreneur. Il a en outre promis un "coup de pouce" de 200 millions d'euros via une baisse de cotisations supérieure à l'impact de la hausse à venir de la CSG.