"Il n’y a aucune bulle immobilière"

Philippe Prevel, vice-président de la FNAIM
Philippe Prevel, vice-président de la FNAIM © DR
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Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 2 JANVIER – Les prix de l’immobilier baissent, doit-on s’attendre à une bulle immobilière en 2014 ?

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>>>Jeudi 2 janvier, vous avez été 66% à faire "Votre choix d’actu"  sur le secteur de l’immobilier qui est en panne. Philippe Prevel, vice-président de la FNAIM remarque en effet "une baisse de 20% du marché de l’ancien en volume entre 2011 et 2013". Cette baisse des prix conduit certains propriétaires à vendre leur bien à perte. Dans le même temps, les futurs acquéreurs préfèrent attendre une baisse encore plus importante pour acheter. Le nombre de biens disponibles sur ce marché est donc en constante augmentation, ce qui entraîne une baisse toujours plus importante des prix.

Cette tendance devrait perdurer en 2014, comme le souligne Philippe Prevel "il y aura effectivement une baisse des prix mais qui sera à la marge entre plus deux et moins deux, moins trois points". Les régions qui seront principalement touchées sont le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées et la Bretagne.

Philippe Prevel, vice-président de la FNAIM « Il n’y a aucune bulle immobilière »

Le marché de l’immobilier parvenu à un "pallier". Selon le vice-président de la FNAIM, cette tendance à la baisse des prix devrait se stabiliser en 2014. Le marché serait revenu à 650.000 ventes par an, ce qui représenterait un "pallier". Même raisonnement pour les taux de la BCE qui devraient rester stables, "elle ne devrait pas remonter ses taux pour soutenir l’économie européenne". Rappelant que les prix de l’immobilier avaient flambé ces dernières années, ils sont revenus "à quelque chose de beaucoup plus raisonnable" remarque Philippe Prevel.

Il se veut rassurant et affirme qu’ "il n’y a jamais eu de bulle immobilière, nous ne sommes pas en 1990-1991" , et que cela ne sera pas non plus le cas en 2014. "Pour qu’il y ait bulle, il faut qu’elle éclate et elle n’éclate pas" conclut-il.