Hugo Lussato, créateur de Wistiki : "Les Français ont la cote auprès des Américains au CES"

Hugo Lussato est le cofondateur de Wistiki. 0:40
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M.S. , modifié à
Hugo Lussato a créé avec ses deux frères Wistiki, une start-up française d'objets connectés qui monte, comme il l'a expliqué dans la Matinale d'Europe 1.
INTERVIEW

Hugo Lussato en est convaincu : les start-up sont bonnes pour la santé de l’économie française. Le jeune homme, âgé de 23 ans, a inventé avec ses deux frères, Bruno et Théo, Wistiki, un porte-clé, connecté à une application sur smartphone, qu’on accroche à ses objets pour éviter de les perdre. "Cette idée nous est venue depuis que nous sommes petits", explique-t-il jeudi dans la Matinale d'Europe 1. "On a un chat qu’on cherche tout le temps et on s’est dit que s’il avait un médaillon qu’on peut faire sonner quand il est dans le placard, ce serait bien pratique."

Le CES de Las Vegas, une étape primordiale. L’entreprise est présente actuellement au CES (Consumer electronic show) de Las Vegas, le plus grand salon high-tech du monde, pour la deuxième année consécutive. Une étape importante pour Wistiki, grâce à laquelle son équipe a rencontré l’an dernier le célèbre designer français Philippe Starck : "ça a été vraiment déterminant pour la rencontre". "On lui a présenté nos innovations à venir et il a dit 'je veux bien être de l’aventure'. Il a développé notre nouvelle gamme objets connectés : Wistiki by Starck", ajoute-t-il.

Ce salon international est aussi l’occasion de faire briller la "french tech" outre-Atlantique. "Les Français ont la côte auprès des Américains au CES", raconte Hugo Lussato. "Ils ont un regard admiratif vis-à-vis des Français qui innovent chaque année et qui se démarquent des pays du monde entier."

Le financement participatif, tremplin vers les financeurs. Les trois frères de Wistiki sont "partis de rien". Il leur fallait tout d’abord convaincre les banques qu’il y avait une demande dans leur secteur, ce qu’ils ont prouvé en proposant des pré-commandes sur le site de financement participatif MyMajorCompany. "On a démontré qu’il y avait un marché aux banques, puis on a fait un tour de table des investisseurs privés", expose-t-il. Wistiki est passé de trois fondateurs il y a un an à 25 employés aujourd’hui. Et Hugo Lussato de conclure : "des start-up comme les nôtres peuvent prétendre créer des emplois".