Hauts-de-France : l'aide au transport sera étendue au 1er janvier

Xavier Bertrand a annoncé jeudi l'extension de l'aide au transport alloué à certains salariés des Hauts-de-France
Xavier Bertrand a annoncé jeudi l'extension de l'aide au transport alloué à certains salariés des Hauts-de-France © ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP
Xavier Bertrand a annoncé jeudi que l'aide de 20 euros par mois allouée aux salariés de la région des Hauts-de-France qui travaillent à plus de 30 kilomètres de leur domicile sera étendue aux covoitureurs qui sont plus proches de leur lieu de travail.

Le président (ex-LR) des Hauts-de-France Xavier Bertrand a indiqué jeudi que l'aide au transport versée par la Région aux salariés serait élargie à ceux habitant à moins de 30 kilomètres de leur lieu de travail "s'ils font du covoiturage".

Une aide pour les covoitureurs à moins de 30 km de leur lieu de travail. Actuellement, les salariés habitant à plus de 30 kilomètres et sans autre choix que d'utiliser leur véhicule peuvent bénéficier d'une aide régionale au transport de 20 euros par mois. "Mon idée c'est qu'à partir du 1er janvier, cette aide sera ouverte à ceux qui font moins de 30 kilomètres s'ils font du covoiturage", a indiqué Xavier Bertrand sur Cnews, alors qu'à cette date, les taxes sur les carburants seront encore augmentées.*

Il a précisé que "25.000 personnes ont touché l'aide au transport" telle qu'appliquée actuellement dans la région. "C'est pas énorme, je sais, mais on n'est pas la région la plus riche, mais c'est une façon de prendre en charge une partie du plein", a-t-il dit.

Une aide bientôt étendue à toute la France ? Alors que la mesure a été médiatisée dans le sillage de la grogne sur les carburants et du souhait exprimé par Emmanuel Macron de l'étendre à tout le territoire et de la défiscaliser, Xavier Bertrand a affirmé avoir "aujourd'hui quatre fois plus de demandes par jour", sans préciser de chiffre.

Interrogé pour savoir s'il participerait à l'appel à bloquer les routes le 17 novembre, il a indiqué qu'il "n'ira(it) pas", critiquant au passage la "récupération" du mouvement par certains partis politiques.