Depuis une vingtaine de jours, les usagers d’un grand nombre de TGV ne peuvent pas s’offrir de petit café au wagon-bar, pour cause de grève des salariés de l’entreprise Cremonini, gérante de ces lieux de restauration. Une situation qui devrait se poursuivre ce week-end encore dans un TGV sur deux.
Face à cette situation, la direction de la SNCF a décidé de s’impliquer dans le dialogue entre Cremonini et les grévistes. Ces derniers reprochent à l'entreprise ferroviaire d'avoir cédé le marché de la restauration embarquée à Cremonini depuis le 1er mars pour "une bouchée de pain".
Les raisons de cette grève, expliquée par Mélanie Taravant :
Alors qu'une délégation avait été entendue une première fois par la SNCF au début de la grève, des salariés ont été reçus mercredi par le DRH François Nogué qui a selon eux reconnu "que ce conflit a déjà trop duré" et qu'il "nuit à l'image" de la SNCF.
"L'incompétence de Cremonini oblige la SNCF à entrer dans la danse", s'est réjouie l'intersyndicale CFDT-Sud-Rail-FO-CGT dans un communiqué, à l'issue d'une manifestation de 90 salariés, selon la police, devant le siège de la SNCF dans la matinée.