Greenpeace installe un iceberg sur la Seine

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Objectif de l’organisation écologiste : interpeller Nicolas Sarkozy sur l'urgence de la lutte contre le changement climatique.

Un "iceberg" haut de 16 mètres installé sur une base flottante à deux pas de la Tour Eiffel. C’est avec cette structure gonflable, grandeur nature, que Greenpeace espère attirer l’attention de Nicolas Sarkozy. Objectif : rappeler l’urgence de la lutte contre le changement climatique à la veille du G8 auquel le président français doit participer.

Il revient aux pays les plus industrialisés, et les plus pollueurs, "d'imaginer et de trouver une voie de sortie à la crise climatique annoncée", selon Pascal Husting, le directeur de Greenpeace France. "Nicolas Sarkozy, qui multiplie les discours incantatoires et se targue d'être le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, n'a toujours pas fait la preuve de sa volonté politique à faire face à la crise climatique", a-t-il ajouté.

La question de la lutte contre le réchauffement climatique sera abordée jeudi lors du sommet du G8 à L'Aquila en Italie, dans le cadre d'une réunion du Forum des économies majeures, qui regroupe 17 membres au total. Un pré-accord pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pourrait être alors conclu.

Mais au-delà, les organisations écologistes ont déjà le regard tourné vers Copenhague où se tiendra à la fin de l’année une conférence internationale cruciale sur l’avenir du climat. Avant cette échéance, Greenpeace et dix autres ONG écologistes, humanitaires ou de défense des droits de l'homme invitent les citoyens à signer une pétition en forme d’"ultimatum climatique" lancé notamment à Nicolas Sarkozy.