Sarenza 1280 16:00
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L'entreprise française de vente de chaussures en ligne s'agrandit et inaugure lundi, en présence de François Hollande, un nouvel entrepôt de 18.000 m2 en Seine-et-Marne.
INTERVIEW

François Hollande sera présent pour l'inauguration. L'entreprise de vente de chaussures en ligne Sarenza ouvre un nouveau centre logistique de 18.000 mètres carrés dans l'Hexagone lundi, à Réau en Seine-et-Marne. "On a envoyé un email à l'Elysée pour les inviter, ils nous ont posé des questions, on a expliqué le pourquoi du comment et ils ont accepté de venir", raconte Stéphane Treppoz, PDG de Sarenza, dans EcoSystème sur Europe 1 dimanche. 

"Simplifier les règles pour les entrepreneurs". "Je vais dire au président que si on veut gagner la bataille de l'emploi, qui est l'enjeu majeur de ce pays, il faut simplifier les règles pour les entrepreneurs comme moi", assure l'entrepreneur. Stéphane Treppoz dirige depuis 2007 ce e-commerce pour qui la logistique est centrale : "entre le moment où vous appuyez sur le bouton 'confirmer la commande' et le moment où la commande est physiquement préparée et prête à partir, il s'est passé 30 minute", détaille-il. 

1,5 million de paires de chaussures. Avec ce nouvel entrepôt, "notre but est de livrer en 24 heures gratuitement partout en Europe. On fait 50% de notre chiffre d'affaires en dehors de France", ajoute Stéphane Treppoz. Et pour ce faire, le nouvel entrepôt sera muni de bras automatiques qui vont, à 10 mètres par seconde, chercher les commandes. "La seule façon pour nous de passer une journée, c'est d'avoir une logistique hyper automatisée", explique Stéphane Treppoz. Cette "caverne d'Ali Baba de la chaussure" contiendra 1,5 million de paires de chaussures.

La météo et les soirs de match. Mais la robotisation n'est pas le seul facteur de croissance de Sarenza. "On est totalement météo sensible : on vent bien si la saison est bonne", reconnaît le PDG. Les gros événements sportifs permettent aussi à Sarenza de faire du chiffre : "les soirs de match, on vend plus. Je pense qu'on a principalement des femmes plus motivées à acheter des chaussures qu'à regarder un match de foot."