Frais bancaires : pas de baisse à l'horizon

Votre bancaire vous coûtera en moyenne plus cher en  2012. Mais ces nouveaux tarifs cachent une bonne nouvelle : la hausse des prix s'est ralentie.
Votre bancaire vous coûtera en moyenne plus cher en 2012. Mais ces nouveaux tarifs cachent une bonne nouvelle : la hausse des prix s'est ralentie. © MAXPPP
  • Copié
, modifié à
Contraintes à des obligations de transparence, les banques n’ont pas pour autant réduit leurs tarifs.

Brocardées régulièrement pour leur opacité, les banques sont obligées d’être plus transparentes depuis le 1er janvier 2011. Cette année, les établissements ont donc pour la deuxième fois rendu publics les tarifs des dix services bancaires les plus utilisés. Bilan : les prix continuent de grimper mais de manière plus raisonnable, selon un comparatif réalisé par le quotidien économique Les Echos.

Une carte bancaire coûte toujours plus chère

"Au sein des 8 banques passées en revue par Les Echos, on décompte 15 hausses de tarifs et 9 baisses", précise le quotidien économique, avant de faire un premier bilan : "globalement, les prix varient peu entre 2011 et 2012".

Produit particulièrement concerné par les hausses de prix : la carte bancaire, suivie par l’assurance des moyens de paiements. "Dans ces produits de base, les hausses sont concentrées sur BNP Paribas, HSBC, Banque Populaire Rives de Paris et La Banque Postale", précise le journal.

La Banque postale reste la moins chère

Outre l’évolution des prix, la publication des tarifs de chaque établissement permet aux consommateurs de voir quelle banque est la moins chère. Comme l’an dernier, La Banque Postale reste en tête avec les tarifs de carte bancaire ou de commission d’intervention les moins chers.

A l’inverse, BNP Paribas et la Société Générale restent les banques les plus coûteuses, quels que soient les services comparés, avec une petite longueur d’avance pour la seconde.

L’objectif d’une baisse tarifaire pas atteint

Si les banques ont accepté de rendre publics leurs tarifs, ce n’est pas de leur propre initiative. C’est en effet sous la contrainte de l’Union européenne, qui a dénoncé en 2009 l’opacité des prix, qu’elles sont dans l’obligation de publier un compte-rendu annuel.

L’Europe et Christine Lagarde, alors ministre et qui a conclu un accord avec les banques (et non un texte de loi), espéraient alors que cette publicité allait pousser les banques à revoir leurs tarifs à la baisse. Objectif raté à la vue de ce premier bilan, mais avec un lot de consolation : en 2012, la hausse tarifaire est modérée.