Florange : "Une nationalisation partielle n'aurait eu aucun impact" selon François Hollande

François Hollande a visité lundi le site d'ArcelorMittal en Moselle.
François Hollande a visité lundi le site d'ArcelorMittal en Moselle. © Frederick FLORIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour le président de la République, faire repartir les hauts fourneaux représentait un coût trop élevé.

Une nationalisation partielle des hauts fourneaux de Florange "n'aurait eu aucun impact, aucun effet", a déclaré lundi François Hollande à Uckange, en Moselle, répliquant aux partisans de cette solution, au premier rang desquels l'ancien ministre Arnaud Montebourg.

Nationalisation irréalisable. "On m'avait proposé de refaire partir les hauts fourneaux, chacun savait ce que ça représentait en termes d'investissements, c'était considérable, 150 millions d'euros", a rappelé le président de la République, qui s'exprimait après une visite sur le site d'ArcelorMittal, estimant en outre qu'"une nationalisation partielle n'aurait eu aucun impact, aucun effet et en plus n'aurait pas pu être réalisée".

Un "site exemplaire". A l'automne 2012, Arnaud Montebourg, aujourd'hui sur les rangs pour la primaire de la gauche en vue de la présidentielle, avait proposé cette solution préconisée également par le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, lui aussi en lice pour 2017. "Ce qu'il m'importait le plus c'était de pouvoir permettre à Florange de vivre et de vivre durablement, d'être un site exemplaire" avec "des investissements de haut niveau, de l'activité, sans pour autant que cela puisse être au détriment d'autres sites", a aussi mis en avant le président.