Florange : les syndicats déçus

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avec AFP

Les représentants syndicaux de l'aciérie ArcelorMittal de Florange en Moselle se sont dits déçus par les déclarations de la direction sur l'avenir des deux hauts fourneaux de l'usine, à l'arrêt depuis sept mois, à l'issue d'un réunion mardi à Luxembourg. Le numéro un mondial de la sidérurgie a indiqué qu'il pouvait répondre à la demande en acier sans faire tourner les hauts fourneaux lorrains, qui redémarrerait "dès que les conditions de marché" le permettraient.

"Cela n'est pas satisfaisant, c'est la réponse que l'on nous fait depuis des mois alors que nous espérions avoir quelque chose de plus concret", a expliqué Jacques Minet, secrétaire CFDT de l'usine de Florange. "Clairement, il n'y a pas de volonté de faire redémarrer" les hauts fourneaux à l'arrêt depuis octobre 2011, a-t-il ajouté, s'estimant "déçu par la langue de bois" des dirigeants d'ArcelorMittal, engagée dans un "dialogue de sourds" avec les représentants syndicaux.

Le responsable de la CGT, Jean Mangin, a pour sa part dénoncé le "mépris" du patron du groupe, Lakshmi Mittal, qui "n'a pas l'honnêteté de venir nous voir (...) alors qu'il prône le dialogue social".