Florange : Hollande annonce un centre de recherche sur la sidérurgie

Comme il l'avait promis, François Hollande revient jeudi à Florange, où il est attendu de pied ferme par les salariés d'ArcelorMittal, cinq mois après la fermeture des hauts fourneaux de leur aciérie, qu'ils considèrent comme "une trahison" du chef de l'Etat.
Comme il l'avait promis, François Hollande revient jeudi à Florange, où il est attendu de pied ferme par les salariés d'ArcelorMittal, cinq mois après la fermeture des hauts fourneaux de leur aciérie, qu'ils considèrent comme "une trahison" du chef de l'Etat. © MAXPPP
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G.S. avec David Doukhan et AFP , modifié à
INFO E1 - Le chef de l’État n'est pas revenu les mains vides sur le site lorrain d’ArcelorMittal.

L'INFO. François Hollande n'est pas arrivé les mains vides à Florange. Le chef de l’État, de retour sur le site sidérurgique mosellan, dont il n'a pas réussi à sauver les hauts fourneaux, a annoncé jeudi, comme le révélait Europe1 un peu plus tôt, la création d’un centre de recherche sur la sidérurgie, filière qui connaît d'énormes difficultés en Europe, mais que l'exécutif n'estime pas encore enterrée. Elle devrait être installée en 2014, dans la vallée de la Fensch, en Lorraine, selon un journaliste du Monde.

Des fonds pour le site. Outre cette promesse d'un fonds pour la recherche, le président arrive avec dans son escarcelle un pacte Etat-Région (2014-2016) prévoyant 300 millions d'euros d'investissements pour des projets lorrains innovants. Sur cette enveloppe, 33 millions, dont 15 de l'Etat, seront consacrés au site d'Arcelor pour le développement d'une technologie de production d'acier faiblement émettrice de CO2 baptisée Lis (Low impact steel).

>> Pour savoir d'où vient Florange, ses heures de gloire et les raisons de son agonie, réécoutez :