Fiducial au secours de Neo Sécurité

Fiducial proposerait un euro symbolique pour reprendre Neo Sécurité
Fiducial proposerait un euro symbolique pour reprendre Neo Sécurité © REUTERS
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Le groupe d'expertise-comptable proposerait un euro symbolique pour reprendre l'entreprise, selon Le Figaro.

Après Securitas, c'est Fiducial qui s'intéresse à Neo Sécurité. D'après les informations du Figaro, le leader français de l'expertise comptable serait prêt à reprendre le deuxième groupe de surveillance français qui s'est déclaré mardi dernier en cessation des paiements. Fiducial s'engagerait à conserver l'intégralité des 5.100 salariés de Neo Sécurité.

Les réunions se sont enchaînées tout le week-end à Bercy. Le gouvernement tente coûte que coûte de trouver une solution avant jeudi - date à laquelle le tribunal de commerce de Paris devrait placer Neo Sécurité en redressement judiciaire. Autour de la table, Fiducial a montré son intérêt ce week-end. Après "le conseil juridique et fiscal, l'informatique et les fournitures de bureaux", le groupe d'expertise-comptable cherche encore à se diversifier.

En contre-partie de la reprise de la totalité des salariés, Fiducial ne verserait qu'un euro symbolique. Si le ministère de l'Economie acceptait cette offre, il devrait tirer un trait sur une partie des 57 millions d'euros de dette sociale et fiscale de Neo Sécurité et accepter un échelonnement du remboursement du reste. Un projet qui doit obtenir l'accord des actionnaires du groupe.

Fiducial n'est pas le seul potentiel repreneur sur les rangs. D'autres candidats, comme des fonds d'investissement mais aussi "des groupes de service aux entreprises", selon Le Figaro, se sont déjà manifestés. Ainsi la semaine dernière, le numéro un européen de la sécurité, Securitas, avait annoncé "examiner une offre de reprise" en cas de redressement judiciaire. Le Snes, qui regroupe 153 entreprises de sécurité de taille moyenne, pourrait également présenter une offre mercredi soir, assure Le Figaro. Mais, à moins d'une semaine du second tour de la présidentielle, Bercy préfèrerait parvenir à un accord avant le redressement judiciaire - synonyme de licenciements.