Etes-vous prêt à dormir au volant ?

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Un projet de "train de voitures" a été testé, il permettrait aux conducteurs de se reposer tout en roulant.

 

Lire le journal derrière le volant en étant lancé à 80 kilomètres heure, voilà ce que pourrait permettre le programme Satrtre actuellement testé par les équipes de Volvo. Ce projet financé par l’Union Européenne a pour ambition de mettre au point un système permettant aux automobilistes de se "raccrocher" à un convoi de voitures et de se laisser ensuite conduire. Et l’objectif semble atteint selon les premiers tests grandeur nature réalisés par les ingénieurs et dévoilés lundi.

 

Le principe est simple : en tête du convoi figure un camion derrière lequel les voitures viennent se placer. Grâce à une connexion sans fil, les voitures suivent la même trajectoire que le camion, à la même vitesse, tout en respectant une certaine distance de sécurité. "Les automobilistes n’ont plus qu’à se glisser derrière le camion, se brancher sur le réseau sans-fil et appuyer sur un bouton "follow" le système s’occupe du reste", décrypte le journaliste Patrice Thomas sur son blog Pour ceux qui aiment le net.

 

Un premier essai dans les conditions réelles a enfin eu lieu et s’est déroulé avec succès comme le montre cette vidéo dévoilée lundi :

"Nous sommes très heureux d’avoir pu constater à quel point tous les systèmes ont bien travaillé ensemble et cela d’emblée", a réagi Erik Coelingh, spécialiste in ingénierie chez Volvo, sur le blogauto. "La mise en convoi offre nombre d'améliorations potentielles en sécurité automobile, en utilisation de l'espace routier, en confort sur longues distances et en consommations, et donc en émissions de CO2. Grâce aux nombreuses compétences des sociétés qui le composent, le projet Sartre vient de progresser de manière tangible en direction de la mise à disposition effective d'une technologie routière sûre et efficace", s’est, de son côté, réjoui, Tom Robinson, de Ricardo UK Ltd, coordinateur du projet Sartre.

 

Les ingénieurs qui testent le programme ne savent pas exactement quand le système sera au point, mais espèrent le voir mis en place d’ici à une dizaine d’années dans l’Union européenne.