Hausse de la TVA, baisses d'impôts : quel programme économique pour Macron ?

Emmanuel Macron veut débloquer 15 milliards d’euros pour former jeunes et chômeurs.
Emmanuel Macron veut débloquer 15 milliards d’euros pour former jeunes et chômeurs. © FRANCK PENNANT / AFP
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Anne-Laure Jumet, édité par R.Da. , modifié à
Le candidat à la présidentielle a dévoilé vendredi un plan d'économie de 60 milliards d'euros.

Après l'alliance avec François Bayrou, nouvelle étape dans la candidature d'Emmanuel Macron. L’ancien locataire de Bercy dévoile vendredi matin son programme économique dans le Journal Les Echos. Et l'objectif est clair : se démarquer de François Fillon.

"Ni cadeaux, ni rigueur supplémentaire". "Il n’y aura pas de purges avec moi". Emmanuel Macron prévoit un plan d’économie de 60 milliards d’euros sur cinq ans, là où le candidat de la droite annonce 100 milliards. Pour autant, Emmanuel Macron assure qu’il faut maintenir les engagements européens en terme de déficit et l’assure, il n’y aura "ni cadeaux, ni rigueur supplémentaire cet été".

Emmanuel Macron entend également baisser les impôts de 20 milliards d’euros durant le quinquennat, à la fois pour les ménages et les entreprises, quand François Fillon prévoit d’augmenter la TVA. Le fondateur d’En marche ! précise qu’il annoncera une mesure de l’ordre de 10 milliards d’euros pour baisser l’impôt sur le revenu des classes populaires et moyennes.

Plus de flexibilité sur l'emploi. Concernant l’emploi, Emmanuel Macron veut débloquer 15 milliards d’euros pour former jeunes et chômeurs. Il veut également assumer "plus de flexibilité". Il refuse la dégression des allocations chômages prônées par François Fillon. "Ça ne sert à rien et c’est terriblement injuste", affirme-t-il. Il veut en revanche des contrôles drastiques pour vérifier que les chômeurs sont bien à la recherche d’un emploi.

Concernant les fonctionnaires, Emmanuel Macron restaure le jour de carence supprimé sous le quinquennat de François Hollande et estime possible de supprimer 120.000 postes sur cinq ans, loin des 500.000 prévus par François Fillon.