Edouard Martin : "il n'est pas trop tard"

Edouard Martin, syndicaliste CFDT de Florange, s'est fendu d'une lettre ouverte au chef de l'Etat.
Edouard Martin, syndicaliste CFDT de Florange, s'est fendu d'une lettre ouverte au chef de l'Etat. © MAXPPP
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Julien Pearce et A-J. C. , modifié à
INTERVIEW E1 - Le syndicaliste CFDT de Florange attend que le chef de l'Etat "change d’avis".

Pour lui, "il n’est pas encore trop tard pour faire machine arrière". Edouard Martin, le chef de file de la CFDT à l’usine ArcelorMittal de Florange, s’est expliqué vendredi au micro d’Europe 1, après la publication de sa lettre ouverte à François Hollande dans Le Républicain Lorrain. "J’ai voulu rétablir la vérité", assure le syndicaliste.

Pourquoi en appeler à François Hollande ? "Parce que c’est le candidat François Hollande qui était venu nous voir le 24 février 2012 à Florange et c’est lui, personnellement, qui nous avait fait la promesse de sauver le site", affirme Edouard Martin.

"J’attends qu’il change d’avis"

Le syndicaliste explique avoir "voulu faire un bilan de comment s’est passée la négociation sur le site de Florange" et en "appelle à la raison". "Il va prendre conscience qu’il y a peut-être eu erreur", espère-t-il, assurant : "j’attends surtout qu’il change d’avis et qu’on reprenne le projet d’Arnaud Montebourg, c’est-à-dire la nationalisation provisoire et transitoire".

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Jean-Marc Ayrault a répondu vendredi à Edouard Martin, lui opposant une fin de non recevoir en assurant : "je ne veux pas rentrer dans ce genre de discussion, de polémique, j'ai une responsabilité, c'est de faire respecter l'accord qui a été passé".