Crise grecque : "Il faut persuader d'autres pays"

  • Copié
, modifié à

Alors que l'Allemagne a validé mercredi le premier plan d'aide à la Grèce, la vice-présidente grecque du Parlement européen Rodi Kratsa-Tsagaropoulou, interrogée sur Europe 1 jeudi matin, estime qu'"il faut persuader d'autres pays".

Si Rodi Kratsa-Tsagaropoulou a tenu à remercier la France, premier pays a avoir adopté le second plan d'aide d'aide à la Grèce, elle souligne la "réticence" des autres pays européens. "Cette réticence prouve que les pays de l'Union européenne n'ont pas confiance dans les capacités de la Grèce à rembourser ses dettes. La Finlande est très sceptique, elle pose de nombreuses conditions. L'Autriche, la Slovaquie ne sont pas prêtes à adopter le plan avant la fin de l'année. Je comprends les réticences", commente-t-elle.

"Nous demandons à l'Europe de travailler avec le gouvernement, avec les forces politiques et économiques du pays afin de créer notre programme d'adaptation fiscale", conclut la vice-présidente du Parlement européen.