Boeing a annoncé mardi la finalisation du contrat pour la construction des avions présidentiels - les emblématiques Air Force One - de nouvelle génération.
"Un bon accord". "Boeing est fier de fabriquer le Air Force One de nouvelle génération, mettant à disposition des présidents américains une Maison-Blanche volante à un prix concurrentiel pour les contribuables", s'est félicité l'avionneur dans un tweet. "Le président Trump a négocié un bon accord au nom du peuple américain", a-t-il ajouté sans préciser le montant de l'opération.
Boeing is proud to build the next generation of Air Force One, providing American Presidents with a flying White House at outstanding value to taxpayers. President Trump negotiated a good deal on behalf of the American people. pic.twitter.com/m0HtGfXVlv
— The Boeing Company (@Boeing) 27 février 2018
Des mois de négociations pour faire baisser le prix. Le prix initial de ces deux avions avait été vertement critiqué par Donald Trump à son arrivée à la Maison-Blanche et il avait exhorté Boeing, en situation de monopole sur ce contrat, à revoir sa copie. Après des mois de négociations entre le Pentagone et Boeing, les deux parties avaient finalement annoncé mi-décembre avoir trouvé un accord portant sur une commande de deux Boeing 747-8. Une source proche du dossier avait indiqué que Boeing avait proposé à l'Armée de l'Air de lui vendre deux 747-8 initialement destinés à la compagnie aérienne russe Transaero, qui a fait faillite depuis, afin de rendre leur prix plus abordable.
Dans sa version civile, ce long-courrier est vendu quelque 390 millions de dollars au prix catalogue mais ce prix reflète rarement la réalité, en raison de rabais consentis souvent très substantiels. À l'inverse, les technologies de défense ajoutées dans sa version militaire pour la Maison-Blanche peuvent faire grimper le prix.
Assurer toutes les missions du président dans les airs. Air Force One, qui ne porte ce nom que lorsque le président est à bord, permet au président américain d'exercer toutes les prérogatives de son mandat pendant qu'il est dans les airs, y compris déclencher une frappe nucléaire.