Bercy appelle les salariés de GM&S à accepter l'offre de GMD

L'acceptation par les salariés de "la solution qui est aujourd'hui sur la table" constitue désormais "la dernière condition suspensive" à la reprise du site, a indiqué le ministre de l'Économie.
L'acceptation par les salariés de "la solution qui est aujourd'hui sur la table" constitue désormais "la dernière condition suspensive" à la reprise du site, a indiqué le ministre de l'Économie. © PASCAL LACHENAUD / AFP
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avec AFP , modifié à
L'acceptation par les salariés de "la solution qui est aujourd'hui sur la table" constitue désormais "la dernière condition suspensive" à la reprise du site, a indiqué le ministre de l'Économie.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a appelé lundi les salariés de l'équipementier creusois GM&S Industry à "considérer favorablement" la proposition de reprise de l'emboutisseur stéphanois GMD.

L'acceptation par les salariés de "la solution qui est aujourd'hui sur la table" constitue désormais "la dernière condition suspensive" à la reprise du site, est-il indiqué dans un communiqué. "Alain Martineau, président du groupe GMD, a annoncé qu'il se rendrait sur place jeudi 27 juillet pour présenter son projet et recueillir l'avis des salariés", est-il également mentionné. "Leur adhésion au projet est une condition essentielle à la réussite de la reprise", souligne Bercy.

GMD, seul repreneur en lice. Unique repreneur potentiel, GMD avait posé deux autres conditions suspensives, à savoir "l'obtention de 15 millions d'euros d'investissements sur le site, dont 10 millions disponibles au premier jour de la reprise" et l'établissement "d'un bail de droit commun, à un loyer compatible avec l'exploitation industrielle pérenne du site". Ces conditions "doivent être définitivement levées cette semaine", assure le ministre de l'Économie.

Une semaine de sursis. Cet appel aux salariés intervient peu après la décision du Tribunal de Commerce de Poitiers d'accorder un nouveau sursis, d'une semaine, à l'équipementier automobile creusois en liquidation. La justice devrait statuer le 31 juillet sur la seule offre de reprise, partielle, qui conserverait 120 des 277 emplois.