Auto: Mia Electric en redressement judiciaire

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avec AFP
Le constructeur automobile, issu du groupe Heuliez, a obtenu un répit de six mois.

L'info. Les héritiers du groupe Heuliez peinent à relever la tête. Le constructeur automobile Mia Electric, issu de sa branche "électrique", a été placé mercredi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Niort. Si cela signifie que l'entreprise ne se porte pas bien, cette décision lui offre néanmoins un répit. L'entreprise a été placée en observation pour une période de six mois, a-t-elle précisé.

16.03.Heuliez

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Mia Electric, c'est quoi ? La société, qui appartenait jusqu'en juin aux groupes allemands ConEnergy et Kohl, avait repris en 2011 l'activité électrique de l'ancien équipementier Heuliez. Puis elle a été reprise à hauteur de 88% par un consortium d'investisseurs, Focus Asia, dirigé par la franco-coréenne Michèle Boss. Les 12% restants appartiennent à la région Poitou-Charentes.
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Ségolène Royal

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"On ne baisse pas les bras". "La mise en redressement judiciaire est la moins mauvaise solution et va nous permettre de mettre à plat les comptes et la stratégie de l'entreprise", a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal. "On ne baisse pas les bras", a-t-elle poursuivi, "la bataille industrielle pour la voiture électrique 100% française continue". Avant de rappeler que Focus Asia n'a pas tenu ses engagements d'investissements.

L'entreprise presque à l'arrêt. En 2012, seules 337 voitures ont été vendues, selon la société, alors que l'objectif est d'en produire 20

L'info. Les héritiers du groupe Heuliez peinent à relever la tête. Le constructeur automobile Mia Electric, issu de sa branche "électrique", a été placé mercredi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Niort. Si cela signifie que l'entreprise ne se porte pas bien, cette décision lui offre néanmoins un répit. L'entreprise a été placée en observation pour une période de six mois, a-t-elle précisé.

16.03.Heuliez

© REUTERS

Mia Electric, c'est quoi ? La société, qui appartenait jusqu'en juin aux groupes allemands ConEnergy et Kohl, avait repris en 2011 l'activité électrique de l'ancien équipementier Heuliez. Puis elle a été reprise à hauteur de 88% par un consortium d'investisseurs, Focus Asia, dirigé par la franco-coréenne Michèle Boss. Les 12% restants appartiennent à la région Poitou-Charentes.
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Ségolène Royal

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"On ne baisse pas les bras". "La mise en redressement judiciaire est la moins mauvaise solution et va nous permettre de mettre à plat les comptes et la stratégie de l'entreprise", a déclaré la présidente de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal. "On ne baisse pas les bras", a-t-elle poursuivi, "la bataille industrielle pour la voiture électrique 100% française continue". Avant de rappeler que Focus Asia n'a pas tenu ses engagements d'investissements.

Mia Electric 930X620

L'entreprise presque à l'arrêt. En 2012, seules 337 voitures ont été vendues, selon la société, alors que l'objectif est d'en produire 200 par mois en 2014. Le chiffre de 2013 n'était pas disponible. Selon le syndicaliste CFE-CGC Christophe Klein, depuis la mi-décembre, aucune voiture n'est sortie de la chaîne de montage, qui est à l'arrêt, dans l'attente de pièces que les fournisseurs refusent de livrer. "On ne vend plus de voitures depuis deux mois", a-t-il déploré mercredi matin, en attendant la décision du tribunal. "Je n'ai jamais connu ça".

Le salaires sont également versés régulièrement avec plusieurs semaines de retard. Ainsi, mardi soir, près de 40% des salariés attendaient toujours le règlement de leur paye de janvier, selon le syndicaliste.

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0 par mois en 2014. Le chiffre de 2013 n'était pas disponible. Selon le syndicaliste CFE-CGC Christophe Klein, depuis la mi-décembre, aucune voiture n'est sortie de la chaîne de montage, qui est à l'arrêt, dans l'attente de pièces que les fournisseurs refusent de livrer. "On ne vend plus de voitures depuis deux mois", a-t-il déploré mercredi matin, en attendant la décision du tribunal. "Je n'ai jamais connu ça".

Le salaires sont également versés régulièrement avec plusieurs semaines de retard. Ainsi, mardi soir, près de 40% des salariés attendaient toujours le règlement de leur paye de janvier, selon le syndicaliste.

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