Aulnay : la CGT "nie en bloc" les violences

  • Copié
, modifié à

INTERVIEW E1 - "Nous sommes fiers de ce mouvement, fiers de cette grève", a déclaré mardi sur Europe1 Jean-Pierre Mercier, délégué CGT à l'usine PSA d'Aulnay, alors que le site, qui doit fermer ses portes en 2014, est en grève depuis une semaine. "La grève est suffisamment forte pour que les chaînes de production ne puissent pas tourner", a-t-il assuré, pour répondre aux critiques selon lesquelles les grévistes sont minoritaires sur le site.

>> À lire : Aulnay, les non grévistes inquiets

Jean-Pierre Mercier "nie en bloc" les violences qu'auraient commises les grévistes envers les non-grévistes, que dénoncent certains salariés. Selon le délégué CGT, les grévistes provoquent des "discussions" et non des pressions. Le délégué CGT s'est par ailleurs montré très critique envers Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui juge la fermeture d'Aulnay "inéluctable". "Il a compris que son intérêt était d'être aux côtés de Peugeot et il fait cause commune avec la direction", a taclé Jean-Pierre Mercier.