"Aucun site d'Alstom ne fermera en France" après la fusion avec Siemens

Siemens s'est engagé au maintien de l'emploi et des sites industriels en France pour une durée de quatre ans.
Siemens s'est engagé au maintien de l'emploi et des sites industriels en France pour une durée de quatre ans. © Sebastien Bozon / AFP
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avec AFP , modifié à
Bruno Le Maire a tenté de rassurer face aux craintes suscitées par la fusion d'Alstom avec Siemens. 

Le ministre de l'Économie Bruno le Maire, a assuré mardi qu'"aucun site d'Alstom ne fermera en France", tentant de nouveau de rassurer face aux craintes pour l'emploi que suscite la fusion de l'industriel français avec l'allemand Siemens. "Oui il y a des inquiétudes, elles sont légitimes", a-t-il souligné, interrogé à l'Assemblée nationale par la députée (Les Constructifs-LR-UDI) Béatrice Descamps. Siemens s'est engagé, lors de l'annonce de la prise de contrôle d'Alstom, au maintien de l'emploi et des sites industriels en France pour une durée de quatre ans.

Un comité de suivi de la fusion. "Nous avons mis en place un comité de suivi que je présiderai moi-même, avec mon homologue allemand (...) pour garantir le respect des engagements de Siemens vis-à-vis d'Alstom et vis-à-vis de l'État français", a indiqué le ministre. Pour lui, cette fusion est "une bonne nouvelle pour l'industrie française, c'est une bonne nouvelle pour les salariés français, c'est une bonne nouvelle pour les sites, et c'est une bonne nouvelle pour les savoir-faire".

Alstom et Siemens avaient justifié la fusion de leurs activités ferroviaires par la montée en puissance d'une forte concurrence chinoise mais la prise de contrôle d'un fleuron de l'industrie française par un groupe allemand avait suscité des craintes sur le maintien de l'emploi et des sites industriels en France.