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Raphaël Maillochon avec , modifié à
Réservations annulées, vacances déprogrammées... certains vacanciers ont peur de revenir à Nice. D'autres au contraire refusent de changer leurs plans. 
REPORTAGE

Une semaine après l'attentat de Nice qui a fait 84 morts, le constat se confirme. Les touristes sont de plus en plus rares sur la Côte d'Azur. Hôtels et restaurants de La Promenade des Anglais se vident. Les touristes français, comme étrangers, qui étaient sur place au moment de l'attaque ont terminé leur séjour ou sont rentrés précipitamment. Les réservations sont en chute libre, mais certains ont quand même décidé de profiter de leur séjour. 

"Je n'ai pas annulé mes vacances". Dans le hall de l'aéroport, la file d'attente aux guichets des loueurs de voiture s'étend jusqu'aux files des arrivées. Au comptoir, Seb explique qu'il arrive de New-York avec sa femme et ses deux enfants. Cette famille compte profiter de Nice et de sa région. L'attentat de la semaine dernière n'a en rien changé leur programme. "Je ne vais pas changer mes plans à cause de ça. On doit continuer à vivre. On pense toujours que la sécurité dans un lieu attaqué sera meilleure après qu'avant. On sera encore mieux en sécurité ici, voilà pourquoi je n'ai pas annulé mes vacances".

"Moi, j'ai hésité" à venir... Profiter quand même des vacances, avec en tête, cette menace terroriste, c'est ce que va faire Aude, qui descend de son TGV en provenance de Paris : "j'ai hésité mais mes amis étaient déjà sur place..." Pour se rendre compte du choc, elle se rendra immédiatement sur le lieu de l'attentat avec ses amis niçois, une fois ses valises déposées. Un bagage auquel est accroché une peluche, qu'elle ira poser à coté de centaines d'autres. La ville de Nice a déjà présenté un plan de relance pour le tourisme : les taxes sur les terrasses des restaurants sont suspendues depuis le 15 juillet.