A la pompe, les prix baissent (enfin)

Les prix à la pompe ont affiché la semaine dernière un léger recul.
Les prix à la pompe ont affiché la semaine dernière un léger recul. © MAXPPP
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avec AFP et Olivier Samain , modifié à
Pour la première fois depuis des mois, l’essence et le gasoil affichent des prix en recul.

Les automobilistes devraient être soulagés, même s’ils ne vont pas encore totalement retrouver le sourire. Les prix des carburants affichés à la pompe la semaine dernière ont reculé, selon les relevés hebdomadaires publiés lundi par le ministère du Développement durable. Une première depuis janvier. Ces prix restent toutefois à des niveaux élevés.

Quelques centimes d'économisés

Ainsi, le litre de gazole est descendu à 1,4295 euro contre 1,4362 une semaine plus tôt. Le carburant le plus vendu en France s’est éloigné encore un peu plus de son record historique (1,4584 euro) établi à la mi-mars.

Le litre d'essence sans plomb 95 est revenu à 1,6507 euro contre un record de 1,6664 euro la semaine précédente. Le sans plomb 98 est quant à lui retombé à 1,7001 euro contre 1,7095 euro une semaine plus tôt.

L'essence sans plomb 95 avait atteint un nouveau record la semaine passée pour la sixième semaine consécutive, tandis que le sans plomb 98 avait grimpé de sommet en sommet sans interruption, de février jusqu'à début avril. Le gazole avait lui-même enchaîné les records de février jusqu'à la mi-mars.

Conditionné par le prix du pétrole et le cours de l'euro

Depuis la fin 2011, les prix des carburants ont été entraîné dans une spirale haussière, en raison de tensions géopolitiques qui maintiennent les cours du pétrole brut à des niveaux très élevés, et d'un affaiblissement de l'euro par rapport au dollar qui renchérit le coût de l'or noir une fois sa valeur convertie dans la monnaie européenne.

Or, la semaine dernière, le baril de pétrole est passé de 104 à 102 dollars. Quant à l'euro, il est remonté de 1,30 euro à 1,32 par rapport au dollar, alors qu'il se situait à 1,50 il y a un an.

Toutefois, il suffirait d'un regain de tension avec l'Iran ou d'un nouvel affaiblissement de l'euro par rapport au dollar pour que les prix repartent à la hausse.