Henri Guaino

Candidature indépendante

Henri Guaino est candidat à l'élection présidentielle 2017.

SA BIO

Sa date et son lieu de naissance. Né le 11 mars 1957 à Arles, dans les Bouches-du-Rhône. Il est âgé de 59 ans.

Ses fonctions actuelles. Henri Guaino est député des Yvelines depuis 2012.

Son parti. Il est membre du parti Les Républicains.
Son parcours. Après avoir raté le concours de l’ENA à trois reprises, Henri Guaino débute en politique en réécrivant les interviews de Jacques Chirac lors de la campagne présidentielle de 1988. Il devient par la suite commissaire au plan de 1995 à 1998, mais sa carrière politique décolle en 2007 : c’est lui qui rédige les discours de Nicolas Sarkozy, qu’il suit à l’Élysée jusqu’en 2012.

Les discours écrits par Henri Guaino ont marqué le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Comme le discours de Dakar, en 2009, quand le chef de l’État fait polémique en affirmant que "l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire". Défenseur d’une ligne gaulliste, il s’oppose à la ligne nationaliste qui domine la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, qui se solde par une défaite.

Après l’échec de son candidat en 2012, il remporte l’élection législative de la 3ème circonscription des Yvelines et obtient son premier mandat électif, malgré un candidat dissident à droite. Le député UMP continue de défendre le gaullisme en critiquant le principe des primaires, adoptées par son parti en 2015.

Son résultat à la présidentielle de 2012. Henri Guaino n’était pas candidat à l’élection présidentielle.
Sa vie privée. Élevé dans la pauvreté, à Arles, par sa mère femme de ménage, Henri Guaino n’a pas connu son père. Il est en couple avec Catherine Bachelier, haut-fonctionnaire au ministère de l’Intérieur. Il a trois enfants d’un premier mariage. Passionné d’Albert Camus, il écrira un discours imaginaire sur l’entrée de l’écrivain au Panthéon, dans un livre paru en 2013.

SA CANDIDATURE

Comment il s’est déclaré. D’abord candidat à la primaire de la droite, une “escroquerie démocratique” selon lui, Henri Guaino annonce le 9 septembre 2016 qu’il n’a pas recueilli les parrainages suffisants et qu’il se présente directement à l’élection présidentielle.
Son slogan. "Demain, le Peuple Français...", peut-on lire sur son site Internet de campagne.
Son enjeu pour 2017. Incarner le visage du gaullisme. Comme Michèle Alliot-Marie, Henri Guaino veut défendre les couleurs de ce courant de la droite en réussissant à récolter les 500 parrainages nécessaires pour se présenter. Il souhaite également montrer qu’il peut réussir sans l’appui des Républicains, lui qui a estimé que le maintien de la candidature de François Fillon après le "Penelope Gate" était une "folie". Alors que son investiture aux législatives a été suspendue, il veut prouver que son ancrage local peut lui permettre de remporter le scrutin de juin, en tant que dissident.
Son signe distinctif. En cas du duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Henri Guaino ne votera pas. Il ira probablement à la pêche”. Un refus du front républicain qu’il avait déjà exprimé à de nombreuses reprises depuis 2012.

SON PROGRAMME EN CINQ POINTS

Création d’une nouvelle loi Travail. Moins libéral que François Fillon, Henri Guaino propose la suppression de la loi Travail, qui doit être repensée pour, dit-il, ne pas donner “aux salariés le sentiment qu’ils sont jetables”. Il s’est notamment opposé à la primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche. Côté dépenses publiques, il souhaite un plan massif d’investissement pour lutter contre la déflation.

Renationaliser EDF et Areva. Henri Guaino veut reprendre la main sur le capital des deux entreprises, qu’il veut faire repasser dans le giron de l’État. Là encore, il est en contradiction avec François Fillon : "Croire qu’il suffirait de vendre la participation de l’Etat dans le Réseau de transport d’électricité (RTE) ou dans Renault pour financer des infrastructures est une dangereuse illusion."

Internats d’excellence et abrogation des rythmes scolaires. En matière d’éducation, Henri Guaino veut abroger la réforme des rythmes scolaires à l’école, tout en soumettant l’entrée en CE1 à un "contrôle rigoureux des connaissances". Un nouveau certificat d’étude qu’il veut accompagner du retour des internats d’excellence, avec le conditionnement des allocations familiales à la présence scolaire rendue obligatoire.

Déployer l’armée sur des zones sensibles pour prévenir un attentat. Au lendemain de l’attentat de Nice, en juillet 2016, Henri Guaino a demandé à ce que les militaires soient présents à l’entrée de rassemblements pour contrer un éventuel attentat : "Si nous sommes en guerre, il y a des militaires en armes de guerre qui doivent pouvoir utiliser leurs armes de guerre. Les soldats auraient dû être à l'entrée de la zone piétonnière."

Revenir sur la hiérarchie des lois et revenir sur le Ceta. S’il est élu, Henri veut inscrire dans la Constitution "la supériorité des lois françaises sur les lois européennes". Il souhaite également abroger le Ceta afin, selon lui, de retrouver davantage de souveraineté au niveau national et européen.

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