Virginie Ledoyen : "Le mythe de la carrière américaine ne m’a jamais habité"

L'actrice sera l'héroïne de la l'adaptation du thriller "Juste un regard" d'Harlan Coben.
L'actrice sera l'héroïne de la l'adaptation du thriller "Juste un regard" d'Harlan Coben.
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A.D
La comédienne sera la star de l'été de TF1 dans l'adaptation d'un thriller d'Harlan Coben. Dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, Virginie Ledoyen est revenue sur sa carrière, traversée de rencontres avec les grands du cinéma.
INTERVIEW

Elle s'était fait plus discrète au cinéma ces dernières années. C'est à la télévision que Virginie Ledoyen revient cet été, en prime time pour TF1. Elle tient le rôle principal de la série Juste un regard, adaptation du roman d’Harlan Coben. La comédienne s'est livrée au micro d'Isabelle Morizet, samedi sur Europe 1, racontant comment sa vie a toujours été suivie par les caméras.

Son pseudonyme : le nom de sa grand-mère. Tout commence très vite pour Virginie Ledoyen. Elle a à peine 16 jours quand elle devient "bébé de pub". Un hasard plus qu'une volonté de ses parents, commerçants sur des marchés. Elle enchaîne quelques spots, des clips aussi, notamment pour Daniel Balavoine. Et à 6 ans, elle le sait, elle veut devenir actrice. Son père cinéphile lui fait partager ses goûts. Pour son tout premier rôle au cinéma, dans Les exploits d'un jeune Dom Juan, elle opte pour le nom de sa grand-mère paternelle, qui avait elle-même été comédienne amateur selon la légende familiale. Devant les caméras, Virginie Fernandez devient Virginie Ledoyen. "C’était un très joli nom. C’était un pseudonyme et ça faisait partie du fait d’être actrice", raconte-t-elle de sa voix grave.

Un baiser de cinéma avec Marcello Mastroianni. Toujours plongée dans son monde artistique, elle demande à entrer à l'école des enfants du spectacle dès le CM2. Elle étudie théâtre et piano en plus de l'école, passe des castings et du temps sur les plateaux, où elle croise Benoît Magimel en cours. Son premier grand rôle arrive avec le tournage du film Le Voleur d'enfants qui s'accompagne d'un premier baiser de cinéma - "chaste" - avec Marcello Mastroianni. Elle a alors 14 ans, il en a 45 de plus qu'elle. "Je me souviens d’un homme extrêmement élégant et gentil." Indépendante dans la vie à 15 ans, elle arrête l'école un an plus tard : elle choisit de tourner avec Benoît Jacquot plutôt que de passer son bac de français.

Son souvenir de Leonardo DiCaprio. Sa carrière file. Elle tourne ensuite avec Depardieu mais aussi DiCaprio pour le film La Plage. "J’ai le souvenir d’un type très cinéphile, quelqu'un qui adorait ce qu’il faisait. Il sortait de Titanic donc c’était une star planétaire. Je n’ai jamais revu ce que j’ai vu à cette époque-là, c’est-à-dire des filles qui fuguaient d’Angleterre jusqu'en Thaïlande pour pouvoir l’apercevoir. Curieusement, tout en étant un très joli jeune homme parfaitement dans son temps, ce n’était pas ça le nerf de la guerre, c’était les films, le cinéma."

De ce moment-là, elle aurait pu tenter une échappée vers Hollywood. Mais sa vie était en France, assure cette maman de 3 enfants. "Le mythe de la carrière américaine ne m’a jamais habité." C'est donc en France qu'on la retrouve pour ce thriller estival aux côtés de Thierry Neuvic, Arthur Jugnot et Julie Gayet. Une "nouvelle expérience" qui s'apparente pour elle à "un très très" long film de six épisodes.