Vincent Cassel : "Paul Gauguin a tout abandonné car il croyait en lui"

© Move Movie/Studio Canal/NJJ Entertainment
  • Copié
Le 20 septembre au cinéma, le comédien français se glisse dans la peau du peintre Paul Gauguin. L'acteur était dans "Un dimanche de cinéma" pour évoquer ce rôle.

Cette fin d'année 2017 sera placée sous le signe de Paul Gauguin. En octobre prochain, le Grand Palais va ainsi consacrer une exposition au peintre. Et d'ici là sort en salles Gauguin - Voyage de Tahiti, le 20 septembre au cinéma. Vincent Cassel y tient le rôle de l'artiste postimpressionniste, figure majeure de l'art du XIXe siècle.

"Une foi en lui complètement égocentrique et hors du commun". C'est un Gauguin sûr de lui mais incompris qui ouvre la bande-annonce du film d'Edouard Deluc. "C'est véritablement cet aspect qui est le plus intéressant de la vie de Gauguin. Il croyait en lui, envers et contre tous et il va tout abandonner, femme et enfants, pour partir loin, juste parce qu'il était sûr de son talent", explique Vincent Cassel dans Un dimanche de cinéma sur Europe 1. "Cette force de caractère, cette foi en lui est complètement égocentrique et en même temps hors du commun."

Ses tableaux, "un trésor inestimable". Le film d'Edouard Deluc se concentre sur une période précise de la vie de l'artiste, lorsqu'il quitte la France pour se rendre en Polynésie. "Quand il part là-bas, il se retrouve confronté à la misère et sans rien. Mais il peint énormément et il est très productif. Quand il ramène ses toiles, ce sera un trésor inestimable, puisque c'est ce qui va révolutionner l'art", souligne Vincent Cassel.

Une vie romancée. Gauguin - Voyage de Tahiti est une adaptation des carnets de voyages du peintre. Mais l'acteur français préfère tout de suite préciser "qu'il n'est pas vrai et déjà romancé". Le peintre postimpressionniste se serait lui-même quelque peu arrangé avec la réalité dans ses carnets. "Quand on va là-bas, on ne se rend par exemple compte que Téhura n'est pas une personne, mais quinze personnes. Il n'avait pas 'une muse', mais 'quelques-unes'".