Un "Star Trek" exceptionnel ce 6 mai au cinéma

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le réalisateur et producteur de "Mission Impossible III" ou de la série "Lost, les disparus" s'est attaqué aux origines de la série "Star Trek", créée en 1966 par Gene Roddenberry. Et le résultat est une vraie réussite. Bien au-delà d'un récit de science-fiction, "L'avenir est en marche" raconte une émouvante histoire d'hommes. Et cerise sur le gateau, Leonard Nimoy, le Spoke d'origine, est au casting !

"Space, the final frontier..." Une phrase mythique. Quarante-trois ans plus tard, la série culte Star Trek connaît un nouvel évènement : un film dont les ambitions sont de raconter les origines, le lancement du légendaire vaisseau U.S.S Enterprise au XXIIIe s.

Un projet très ambitieux et pris très au sérieux par le réalisateur et producteur J.J Abrams. Pour ne pas faire de bévues, les 79 épisodes de la série originale et tous les films ont été passés au crible pour reconstituer l'histoire complète de Starfleet. Un soin tout particulier a été apporté aux Romuliens, espèce dont est issu le méchant de l'histoire, Nemo. En cas de doute, les légions de trekkies (fans de Star Trek) sévissant à travers le monde ont été consultées.

Le résultat est incroyable. James T.Kirk, Spoke, le docteur McCoy, Scott, Uhura, Sulu et Chekov ressuscitent sous nos yeux ébahis à travers un casting sans fausse note.

Chris Pine semble une réincarnation instinctive du futur capitaine James Tiberius Kirk : viril, passionné, séduisant, imprévisible, c'est une tête brûlée, une force brute en mal de cause à défendre. Face à lui, les oreilles pointues et la logique implacable de Zachary Quinto (Sylar dans la série Heroes) alias Spoke, mi-humain, mi-vulcain, qui a eu la chance d'être guidé dans l'appréhension de son personnage par Leonard Nimoy en personne. Le Néo-Zélandais Karl Urban, (Seigneur des Anneaux), ressemble comme deux gouttes d'eau au regretté Dr McCoy, maîtrisant à la perfection le haussement de sourcil de ce médecin hors pair, aussi hargneux que dévoué.

Pour compléter l'équipe, Simon Pegg est un très enthousaiste Scotty. Zoë Saldana accroît la dimension sensuelle d'Uhura, la brillante xénolinguiste (qui aura même un petit flirt avec Spoke dans le film, mais chut...). Et enfin le désopilant duo Sulu/Chekov, formé par John Cho, plus séduisant que le modèle d'origine, et Anton Yelchin, inconsciemment comique.

Progrès oblige, les effets spéciaux sont époustouflants ainsi que l'esthétique du navire romulien qui s'apprête à détruire notre monde (une sorte de pieuvre technologique incroyable). Dès la première seconde, on est jeté dans un récit dont le rythme ne faiblira à aucun moment, même s'il faut s'accrocher un peu pour tout comprendre des sauts spatio-temporels. Impossible de résister. Les fans scrupuleux comme les non initiés ne peuvent qu'être séduits. A voir absolument. Le 6 mai au cinéma.

Retour en 2268... Avec l'équipage d'origine :

L'info en plus :

- Trois scénaristes planchent déjà sur la suite de "L'avenir est en marche". Sortie prévue pour l'été 2011 !