De Michel Audiard, on a en tête ses films devenus cultes, à commencer par Les Tontons flingueurs. Mais le dialoguiste était aussi écrivain. Le 30 octobre prochain, les éditions Fayard publieront Le Chant du départ. Un titre d'autant plus percutant que le livre a été écrit un mois avant la mort du cinéaste, en 1985.
"Un romancier plein de grâce et de maîtrise". L'ouvrage évoque la vie d'Audiard, la guerre, mais aussi l'ennemi public numéro 1 de l'époque, Jacques Mesrine. En sus, l'éditeur a ajouté deux scénarios du cinéaste, Quelqu'un mourra dimanche à Tampico et On ne meurt plus d'amour aux Îles Borromées.
En publiant Le Chant du départ, Fayard promet à la lecture "une désinvolture magnifique, une originalité littéraire dans la lignée d'Alphonse Allais et de Louis-Ferdinand Céline, mais aussi les facilités d'un romancier plein de grâce et de maîtrise, avec des personnages d'une vivacité folle, des anecdotes loufoques ou émouvantes et des intrigues aussi invraisemblables que passionnantes".