Ce sont des rockeurs qui ont fait de l'environnement leur cheval de bataille. Entre deux représentations endiablées sur les scènes des festivals de l'été, les deux voix du groupe Shaka Ponk reviennent sur leur participation à The Freak : un collectif d'artistes et de personnalités qui s'engagent contre la pollution, la surconsommation et pour la biodiversité.
Changer les gestes du quotidien. "On a décortiqué la journée classique d'un consommateur lambda et à chaque fois que l'on trouvait un geste que l'on pouvait changer, on est allé voir la Fondation pour la Nature et l'Homme pour savoir si cela pouvait avoir un impact important", explique Frah, chanteur du groupe Shaka Ponk. Invités d'Europe 1 Week-end dimanche avec Samaha, l'autre voix du groupe, les rockeurs détaillent leur engagement écologique. "Avec The Freak, notre but était de prouver que dans notre vie privée, nos gestes ont des répercussions", détaille Frah. "On ne parle pas de la vie professionnelle. On ne peut pas demander à nos collègues de changer d'un seul coup parce qu'on l'a fait nous-mêmes".
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Moins polluer et venir voir des concerts de rock. "Il y a des choses très simples à faire, comme changer de fournisseur d'électricité pour un opérateur d'énergie verte", poursuit le chanteur. "Il faut sortir de nos habitudes", résume Samaha. Et le groupe n'hésite pas à utiliser sa notoriété pour promouvoir son message : "Nous, on n'était pas exceptionnel en terme d'écologie, parce qu'on fait des tournées et c'est très polluant", confesse Frah. "Mais une fois que le public sait que l'on fait gaffe, ils nous écoutent. L'idée est de leur dire de venir nous voir en covoiturage, de leur proposer des solutions pour moins polluer et de venir voir un concert de rock de fou".