"Quasimodo d'El Paris", "Un dernier pour la route"… Comment Mélanie Thierry a grandi au cinéma

Mélanie Thierry sera à l'affiche le 24 janvier, de "La Douleur". Elle y joue Marguerite Duras, épouse de l'écrivain Robert Antelme.
Mélanie Thierry sera à l'affiche le 24 janvier, de "La Douleur". Elle y joue Marguerite Duras, épouse de l'écrivain Robert Antelme. © AFP
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La comédienne, à l'affiche fin janvier de "La Douleur", d'Emmanuel Finkiel, revient sur Europe 1 sur ses débuts au cinéma.
INTERVIEW

Avant le grand écran, le petit objectif. Mélanie Thierry, à l'affiche de La Douleur, film adapté du roman éponyme de Marguerite Duras, en salles le 24 janvier, a commencé à travailler très jeune. Mais c'est d'abord comme mannequin qu'elle s'est fait un nom, rappelle Mathieu Charrier, dans Un dimanche de cinéma sur Europe 1. "J'ai fait des photos, j'ai eu la chance de croiser des photographes merveilleux, incontournables", explique-t-elle à l'antenne, ajoutant n'avoir pas fait carrière sur les podiums car elle n'avait pas les dimensions pour ça, la jeune femme mesurant un peu moins d'1,60 m. "Les choses sont arrivées comme ça, j'avais 15 ans et c'est assez fabuleux que ça me soit tombé dessus sans que je ne demande rien et que ce soit si plaisant. Et puis le jeu est arrivé."

Timsit, "je lui dois beaucoup". Elle obtient un petit rôle à 16 ans, dans La Légende du pianiste sur l'océan et l'année suivante, en 1999, celui d'Esmeralda, dans Quasimodo d'El Paris de Patrick Timsit. "Je lui dois beaucoup car il m'a donné ma première chance", assure-t-elle, tout en se bouchant les oreilles lorsqu'un extrait du film est diffusé dans son casque. "C'est compliqué de s'entendre. Avec les années et avec la fausseté… Ça fait mal aux oreilles", glisse-t-elle.

"C'est un beau souvenir". Elle préfère aisément parler d'autres de ses rôles, celui de Marguerite Duras dans La Douleur donc, Marguerite Duras pour qui elle dit avoir "une tendresse infinie et une admiration intense", celui de La Princesse de Montpensier dans le film éponyme ou encore celui de Magali, une jeune femme autodestructrice qui donnait la réplique à François Cluzet, dans Un Dernier pour la route. Grâce à ce rôle, elle a remporté le César du meilleur espoir féminin en 2010. "Je ne sais pas si c'était déterminant, mais j'étais tellement heureuse de l'avoir. C'est un beau souvenir", sourit-elle.