Pascal Obispo, prochain parrain du Téléthon : "Le rôle de l'artiste est aussi d'essayer de faire bouger les lignes"

  • Copié
Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, le chanteur revient sur sa future participation au Téléthon 2018. Il en est le parrain pour la première fois.

La prochaine édition du Téléthon se tiendra les 7 et 8 décembre prochains. Cette année, c'est le chanteur Pascal Obispo qui en est le parrain. Chez Anne Roumanoff lundi, il revient sur son engagement pour cet événement caritatif qui vise à lutter contre les maladies génétiques.

>> De 11h à 12h30, c’est tous les jours Anne Roumanoff sur Europe 1 ! Retrouvez le replay de l’émission ici

"Je préférais faire quelque chose de plus général". Alors qu'il sort un nouvel album intitulé Obispo, le chanteur a évoqué sa prochaine participation au Téléthon 2018. L'artiste, en tant que parrain, sera au cœur de l'événement. "J'ai eu beaucoup de demandes d'associations, de parents d'enfants malades également", confie Pascal Obispo. "Cette année, on m'a proposé d'être le parrain du Téléthon, j'ai bien sûr accepté car je préférais faire quelque chose de plus général (sur le plan associatif, ndlr)". Lors de la précédente édition, au total, 89 millions d'euros avaient été récoltés pour lutter contre les maladies génétiques.

"C'est aussi le rôle d'un artiste". Pascal Obispo a justifié son engagement. Selon lui, il est naturel que les chanteurs utilisent leur médiatisation pour mettre en avant des causes. "Souvent, les artistes ou les personnes médiatisées passent pour des gens qui ont plus de capacités à faire bouger les choses, ce qui est vrai", souligne-t-il. "C'est aussi le rôle d'un artiste, de profiter de sa notoriété pour faire bouger les lignes, c'est important", confie-t-il. "On a déjà commencé à recruter, à rassembler des objets pour la vente aux enchères, à visiter le laboratoire Généthon", fait-il savoir.

 

"J'avais vraiment envie de m'atteler aux mots". Pour son nouvel album, sorti le 12 octobre dernier, Pascal Obispo a choisi d'écrire beaucoup de textes, ce qui n'était pas le cas sur ses précédents albums, comme Le grand amour (2013). "D'habitude, on peut être un peu faignant, parce qu'on travaille avec des bons auteurs. Là, j'avais vraiment envie de m'atteler aux mots, qui me semblent beaucoup plus précis quand on écrit soi-même", souligne-t-il.