On a lu Le Papyrus de César... et on aime !

Thierry Geffrotin a aimé, comme Albert Uderzo, ce nouvel opus.
Thierry Geffrotin a aimé, comme Albert Uderzo, ce nouvel opus. © Europe 1
  • Copié
Thierry Geffrotin , modifié à
Notre journaliste culture a lu en avant-première le nouvel album d'Astérix et Obélix. Son avis de "vieux lecteur" est clair : il a adoré. 

Astérix, Obélix, César et compagnie sont de retour, jeudi, en librairie. Avec Le Papyrus de César, 36e album gaulois, Jean-Yves Ferri et Didier Conrad signent leur deuxième opus, dans la veine de leurs illustres prédécesseurs, René Goscinny et Albert Uderzo. Ce dernier, 88 ans, a suivi, jour après jour, l'élaboration de cette nouvelle bande-dessinée qu'il adore. "Bravo les p'tits gars", a-t-il même lancé à Ferri et Conrad, jeudi matin, sur Europe 1. Comme lui, notre journaliste culture, Thierry Geffrotin, a apprécié ce nouvel Astérix. 

"Le vieux lecteur que je suis d’Asterix s’est vraiment retrouvé dans cet album. Avec Le Papyrus de César, l’aventure est recentrée sur le village - nos héros ne voyagent pas ou si peu - les auteurs se sont amusés à faire vivre le village et ses personnalités. Bonemine, la femme du chef Abraracourcix, démontre qu’elle a du caractère. On découvre ici un autre César, l’écrivain, heureux de dédicacer des livres", commente notre spécialiste.

"Quant aux dessins, Didier Conrad est un digne successeur d’Uderzo. Chaque vignette est dynamique. Et il y a de très belles réussites comme le combat final qui se déroule sur deux pages, avec en particulier une vignette avec Asterix et Obelix en vedette", ajoute-t-il. Thierry Geffrotin a particulièrement apprécié "le sens du mouvement, la gestuelle de la baffe et des coups qui pleuvent, avec une belle bagarre finale comme on les aime".

"C’est digne de Goscinny et d’Uderzo. Jean-Yves Ferri pour le scénario et Didier Conrad pour le dessin sont mieux que dans la tradition. Ils sont dans l’esprit. Vous avez compris : j’ai aimé".

En bonus, notre journaliste vous livre un petit détail qui ne passera pas inaperçu chez les "astérixophiles" : "L’avant-dernière vignette de la dernière page de l’album rend un bel hommage à René Goscinny et Albert Uderzo, attablés à la terrasse d’un café avec un vieux monsieur. Mais je vous laisse découvrir de qui il s’agit…"