Nicola Sirkis se justifie sur sa prise de position sur le Bataclan

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G.P. , modifié à
Sur Europe 1, le chanteur d'Indochine a détaillé les raisons qui font qu'il ne veut plus retourner au Bataclan, en tant que chanteur ou spectateur. 
INTERVIEW

Dans une interview au Parisien jeudi, Nicola Sirkis a fait savoir qu'il ne retournerait pas au Bataclan, en raison des attentats du 13 novembre et de la tuerie qui avait eu lieu dans la salle de concert. "J'ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l'on connaissait là-bas. Je suis pour en faire un sanctuaire, un monument", y explique-t-il notamment. Une sortie médiatique qui a fait parler et sur laquelle il ne regrette rien, comme il s'en est expliqué vendredi matin dans Melting Pop, entre 9 heures et 9h30 sur Europe 1.

"Le Bataclan est plutôt un lieu de respect et de mémoire". "C'est dommage car cela devient un titre leitmotiv", déplore Nicola Sirkis, qui aurait souhaité que l'on ne retienne pas que cela de l'interview accordée au quotidien parisien. "J'ai joué deux ou trois fois au Bataclan, mais je ne me sens pas de rejouer dans cette salle, ni de revoir un concert là-bas".

"Je n'ai aucune légitimité à le dire, si ce n'est mon opinion et je l'assume", affirme le chanteur. "Je ne suis pas en adéquation avec ça (jouer des concerts dans cette salle, ndlr). Je trouve cela délicat par rapport aux événements qui s'y sont passés". Nicola Sirkis, chanteur du groupe Indochine dont le nouvel album 13 sort ce vendredi, souligne : "C'est plutôt un lieu de respect et de mémoire".