Nicola Sirkis : "Le public attend et on a des devoirs envers lui"

  • Copié
G.P. , modifié à
De retour après quatre ans d'absence, le chanteur d'Indochine évoque le nouvel album du groupe, "13", qui sort ce vendredi.
INTERVIEW

37 ans après leurs débuts, Indochine fait toujours son effet. Le groupe français sort vendredi un nouvel album, 13, porté par un premier single La vie est belle. Nicola Sirkis était dans Melting Pop pour évoquer ce retour très attendu.

"Le public attend et on a des devoirs envers lui". Avant même la sortie de ce nouvel album, une tournée avait été annoncée. Elle débutera en février 2018. La vente a d'ores et déjà attiré 100.000 acheteurs. "Cela nous fait super plaisir", réagit Nicola Sirkis face à cet engouement. "Le public attend et on a des devoirs envers lui".

Un carré fan par tirage au sort. Au sujet de ces concerts, Indochine a mis en place une politique de prix particulière pour sa tournée. Une "zone 13" va être spécialement créée pour les fans. 400 d'entre eux vont être tirés au sort pour être au plus près du groupe lors des concerts, mais ils ne paieront pas de supplément.

Indochine a voulu mettre en place cette organisation, estimant que les prix des places sont extrêmement chères. "Maintenant dans les concerts, on est comme dans un avion. Les gens en première classe sont mieux placés et mangent mieux et les classes éco voient moins bien et écoutent mois bien. Ce n'est pas comme ça que j'ai envie que ma musique vivent ", indique Nicola Sirkis.

Indochine, groupe multi-générations. Malgré les années, Indochine séduit un public toujours plus large, de tous les âges. "Je ne m'adresse pas à un public particulier, mais ce qui peut aider, c'est que dans les années 1990, Indochine est devenu un groupe hors cadre, hors médias. (...) C'est plutôt cool, pour un groupe des années 1980, d'avoir 4 à 5 générations pour nous écouter".