Mazarine Pingeot : "Les relations entre mère et fille sont passionnantes"

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G.P.
Sur Europe 1, l'écrivaine évoque son dernier livre, paru le 4 janvier dernier, "Magda".
INTERVIEW

"Est-ce qu'on connaît vraiment nos enfants ? Et est-ce qu'on connaît nos parents aussi ?". Mazarine Pingeot s'interroge, lundi matin dans Melting Pop. Ce sont les questions qui sous-tendent son nouveau roman, Magda, paru le 4 janvier dernier chez Julliard.

"La question de la transmission".  Dans ce nouveau livre, une mère de 60 ans, Magda, apprend un jour que sa fille, Alice, est impliquée dans un attentat terroriste, qui visait des lignes de chemin de fer. Évoquant en creux l'affaire de Tarnac, Mazarine Pingeot se serre de ce terreau pour faire pousser sa réflexion. "Le point de départ, c'est la question de la transmission : lorsque les choses ne sont pas dites, une sorte d'histoire de la violence", souligne l'écrivaine. Que donne-t-on à sa fille ? Et qu'en retient-elle ? "Les relations entre mère et fille sont passionnantes : à la fois fusionnelles et lointaines", estime-t-elle.

Pendant les 312 pages du roman, Mazarine Pingeot entame également "une réflexion sur ce que c'est d'être engagé aujourd'hui". "Avec d'un côté l'engagement intellectuel et de l'autre, le moment du passage à l'acte", indique l'écrivain. "Il y a une implication politique très forte de la mère et de la fille, mais à différents niveaux".