Légitimus : avec les Inconnus, "on n’a pas dépensé de la thune, on n’est pas allé voir des prostituées"

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A.D
Pas de vie rock'n'roll pour l'ancien des Inconnus qui affirme avoir toujours gardé la tête froide et mené une vie saine.
INTERVIEW

Il a cartonné avec les Inconnus, dans leurs sketchs ou au cinéma et continue sa carrière en solo. Pascal Légitimus met en scène la pièce After work au théâtre des Feux de la rampe et joue aussi au Théâtre des Variétés la pièce Non à l’argent. Il y campe Richard, un architecte qui réunit sa femme, son associé et meilleur ami et sa mère pour leur annoncer qu’il a le ticket gagnant du loto à hauteur de 162 millions d’euros... qu’il refuse d'encaisser. L'acteur était l'invité de Philippe Vandel dans l'émission Ceci ditet semble avoir quelques points communs avec son personnage.

"On n'est pas des fous furieux". Un gagnant du loto est en général considéré comme chanceux. Pourquoi alors refuser le gros lot ? "Il est certain que ça va foutre en l’air beaucoup de choses", répond Pascal Légitimus. "C'est quelqu'un qui estime que l'argent peut entacher beaucoup de choses : foutre en l'air les relations humaines, ça rend fou, ça rend agressif. Lui, veut laisser les choses telles qu'elles sont." C'est ce côté terre à terre que l'acteur estime partager avec son personnage.

"Enfants de la balle". Il assure ne pas avoir flambé même avec le succès : "Est-ce que j'ai l'air fou ou agressif ? Nous, les Inconnus on était à parts égales. On n’est pas des fous furieux, on n’a pas acheté de belles voitures, des yachts, on n’a pas dépensé de la thune, on n’est pas allé voir des prostituées. On est plutôt des gens assez raisonnables. On est des enfants de la balle, on est né dedans donc on a compris un peu avant ce qui se profilait."

"Je m'aime tout simplement". Le chemin rock'n'roll ne l'a pas séduit une seconde, si l'on en croit ses dires : "Je ne fume pas, je ne bois pas, je ne prends pas d'expédient, je respire l’air pur. J’essaye de vivre le mieux possible. Je suis bio avant que le mot existe parce que je m’aime tout simplement."