Le prix Médicis à Nathalie Azoulai pour "Titus n'aimait pas Bérénice"

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© JOEL SAGET / AFP
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N.M. avec AFP , modifié à
Dans la catégorie roman étranger, c'est le Turc Hakan Günday qui a été récompensé pour "Encore".

Le prix Médicis a été décerné jeudi à Nathalie Azoulai pour "Titus n'aimait pas Bérénice" (éditions POL), a annoncé le jury. Pour le livre étranger, ce prix est allé à l'écrivain turc Hakan Günday pour "Encore" chez Galaade.

Le Grand siècle de Louis XIV. Nathalie Azoulai, 49 ans, était la seule femme parmi les finalistes du Goncourt qui a finalement été attribué mardi à Mathias Enard pour "Boussole" (Actes Sud). "Je suis très heureuse. C'était une semaine difficile, mais qui se termine de la plus belle des manières. J'étais aussi nommée sur quelques autres listes et il y a ce jeu de l'attente qui se conclut admirablement". L'auteur a puisé son inspiration dans l'oeuvre de Racine et s'est immergée dans le Grand Siècle de Louis XIV, pour écrire "Titus n'aimait pas Bérénice" qui n'en est pas moins un roman très contemporain sur un chagrin d'amour d'aujourd'hui.

Dans la peau d'un passeur. Hakan Günday, 39 ans, s'est mis lui ans la peau d'un passeur dans "Encore". Il s'inspire du trafic de clandestins pour écrire une charge virulente contre ceux qui profitent de la détresse des migrants, avec la complicité d'un pouvoir corrompu. 

L'an dernier, c'est Antoine Volodine ("Terminus radieux", Seuil), et l'Australienne Lily Brett ("Lola Bensky", La grande ourse) qui avaient été récompensés par le Médicis.