King Ju : "Je n'arrête pas de freiner Stupeflip pour que cela ne marche pas"

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G.P.
Le leader de Stupeflip était dans Europe 1 Social Club jeudi soir. Il évoque notamment le dernier album du groupe et la grande fête qui aura lieu samedi soir.
INTERVIEW

Rare dans les médias, King Ju, le leader de Stupeflip était dans Europe 1 Social Club jeudi soir. Le groupe a sorti un album en mars dernier, Stup Virus, bien aidé par ses fans. En effet, en trois mois, Stupeflip a réuni 430.000 euros sur les 40.000 demandés. Une somme record recueillie grâce au crowdfunding. "Cela me dépasse, ce n'était pas mon idée à la base. (...) La somme a déjà été réinvestie dans des choses artistiques", annonce King Ju.

Anti "machine à fric". Une partie de cet argent a notamment servi dans l'organisation de la fête qui se tiendra samedi soir, dans les environs d'Aubervilliers (le lieu est tenu secret). "Je me bats en permanence pour que Stupeflip ne soit pas une machine à fric. (...) Je n'arrête pas de freiner et de tuer Stupeflip pour que cela ne marche pas", assure le leader de groupe, qui n'avait pas sorti d'album entre 2011 et 2017. Cette grande fête sera notamment l'occasion de remercier les participants de la campagne de crowdfunding et leurs fans.

"Un projet à tiroir". Interrogé sur les particularités du groupe, King Ju explique participer à quelque chose de "poétique". Styles de musique différents, personnages divers, cagoules pour tous les membres du groupe, Stupeflip trace en effet sa route avec singularité. "Même si dans la forme, cela peut paraître agressif, le fond est vraiment humaniste et bienveillant, mais pas dans le sens gnangnan", indique-t-il. "C'est un projet à tiroir, on va y chercher ce que l'on veut".