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G.P. , modifié à
Sur Europe 1, l'écrivain évoque son dernier livre, La terre des morts, qui plonge le lecteur dans le milieu porno et des pratiques SM.
INTERVIEW

24 ans ont passé depuis Le vol des cigognes, le premier livre de Jean-Christophe Grangé, paru chez Albin Michel. Un peu plus d'une dizaine de livres et des milliers d'exemplaires vendus plus tard, l'écrivain est de retour avec un nouveau thriller : La terre des morts. Un commandant de police mène l'enquête sur une série de meurtres de strip-teaseuses. Un ouvrage qui plonge le lecteur dans le milieu du porno et du sado-masochisme.

Quête de réalisme. "Je veux que le lecteur y croie, car mes histoires sont souvent rocambolesques", explique l'écrivain au micro d'Europe matin. Jean-Christophe Grangé essaye donc "d'être très réaliste" dans son écriture. Ce qui intéresse l'auteur des Rivières pourpres, c'est de plonger le lecteur dans une atmosphère et un univers. "Je souhaite que le livre soit une sorte de voyage où, à l'arrivée, on a du mal à se souvenir du point de départ", confie-t-il.

"J'ai appris à respecter et surtout, ne pas juger ces pratiques". Pour La terre des morts, Jean-Christophe Grangé a de nouveau frappé fort. Bondage, shibari, proxénétisme et milieu du porno sont au programme de ce nouveau roman. "La morale se définit à partir du consentement", explique l'écrivain au sujet des pratiques SM décrites dans son livre. "Ce sont des gens parfaitement normaux dans la vie. J'ai appris à respecter et surtout, ne pas juger ces pratiques", indique l'auteur au micro de Patrick Cohen. "Les gens pensent que ce sont des personnes marginales, qui appartiennent à l'ombre, alors que c'est seulement leur compartiment du désir qui est comme ça".