Grand Corps Malade évoque son processus d'écriture : "Je ne me suis jamais trop posé de questions"

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Le chanteur évoque la manière dont il travaille ses textes au quotidien, alors que son dernier album, "Plan B", est sorti le 16 février dernier.
INTERVIEW

Trois ans après Il nous restera ça, Grand Corps Malade est de retour avec un nouvel album studio, le sixième : Plan B. L'artiste, qui compte de nombreux tubes dans sa discographie, était dans Bonjour la France jeudi. Au micro de Daphné Bürki, il évoque son processus d'écriture, qui n'a pas changé depuis ses débuts en 2006.

 

Des textes récents pour ses albums. "Dès le début, je ne me suis jamais trop posé de questions", explique-t-il. "Au moment où j'écris, j'essaye toujours de me mettre dans l'état d'esprit du slam et de me dire que je rédige un texte que je vais slamer dans deux jours en bas de chez moi", détaille l'artiste. Une volonté de se concentrer seulement sur l'écriture, en faisant fi des remarques qu'on pourrait lui faire ensuite. "J'essaye de ne pas me dire : 'les gens vont m'écouter, les journalistes vont analyser, tel morceau va passer à la radio'", indique Grand Corps Malade.

Concernant les sujets que l'artiste aborde, le chanteur parle, là-aussi, de rapport d’immédiateté avec son art. "C'est plutôt éparpillé. Un jour, j'écris un texte plutôt joyeux parce que je suis de bonne humeur et à un autre moment, je parle d'un sujet moins gai ou plus d'actualité", confie Grand Corps Malade. Le slameur laisse aller sa plume au fil de son état d'esprit, mais il s'impose tout de même une règle : "Quand je décide de faire un album, je prends les textes qui ont été écrits sur la dernière année".