Il a réalisé les deux trilogies les plus célèbres du cinéma de science-fiction avant de vendre sa création à Disney. Mais George Lucas, le réalisateur de Star Wars, avait quand même réfléchi à ce qu'aurait pu donner une suite à sa saga. Il l'a expliqué dans un entretien dévoilé dans le livre James Cameron’s Story of Science Fiction, pas encore paru en France, a révélé jeudi le Journal du Geek.
Des midi-chloriens"... C'est un lecteur du livre qui a rapporté sur Twitter les révélations de George Lucas. Dans un premier temps, le réalisateur américain revient sur sa deuxième trilogie qui avait exploré la question des "midi-chloriens".
As far as I've seen, these are the first specifics George Lucas has shared about what his vision of Episodes 7-9 would have been. This comes from @insighteditions awesome companion book to "James Cameron's Story of Science Fiction series" on AMC: pic.twitter.com/Wtlw8zlrqv
— Livio Ramondelli (@LivioRamondelli) 12 juin 2018
... aux créatures des Whills. "Tout le monde a détesté quand, dans La Menace Fantôme, nous avons commencé à parler des midi-chloriens. Il y a un pan entier du film qui aborde les relations symbiotiques. Qui vous montre que nous ne sommes pas les patrons. Qu’il y a tout un écosystème derrière", explique George Lucas. Et d'embrayer sur ce qu'il aurait voulu aborder dans les trois volets d'une future trilogie : ils "allaient aborder le monde microbiotique. Dans lequel il y a un monde de créatures qui se comportent différemment de nous. Je les appelle les Whills. Et les Whills sont ceux qui contrôlent réellement l’univers. Ils se nourrissent de la Force".
"À l’époque, je disais qu’au final, cela signifie que nous sommes justes des véhicules pour les Whills, qui leur permettent de voyager. Nous sommes des vaisseaux pour eux. Et les tuyaux sont les midi-chloriens. Les midi-chloriens sont ce qui est utilisé pour communiquer avec les Whills. Les Whills, d’une façon générale, sont la Force", avance aussi George Lucas.
"L'histoire depuis le début jusqu'à la fin". "Si j’étais encore aux manettes, j’aurai pu le faire et alors, cela aurait été fait. Bien sûr, de nombreux fans auraient détesté tout cela, comme cela a été le cas dans La Menace Fantôme, mais au moins l’histoire aurait été racontée depuis le début jusqu’à la fin", se justifie le producteur de 74 ans.