Fréquentation en baisse pour Rock en Seine sur fond de concurrence accrue

Rock en Seine, public, 2017 crédit : ZAKARIA ABDELKAFI / AFP - 1280
Le festival Rock en Seine a enregistré une fréquentation moins importante pour son édition 2018 (image d'archives). © ZAKARIA ABDELKAFI / AFP
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avec AFP
Avec 90.000 spectateurs en trois jours, le festival Rock en Seine a perdu 20.000 participants par rapport à l'année dernière, souffrant de la concurrence d'un autre festival : le Paris Summer Jam.

Avec 90.000 spectateurs en trois jours, contre 110.000 l'an dernier, le festival Rock en Seine a connu cette année une baisse de fréquentation, dans un contexte de concurrence accrue, selon les chiffres communiqués par les organisateurs.

Un démarrage difficile face au Paris Summer Jam. Face à l'historique Rock en Seine, désormais détenu à moitié par le grand promoteur américain AEG, se dressait vendredi soir le Paris Summer Jam, dernier-né chez Live Nation, autre géant des festivals. Un choc frontal, les deux événements se tenant à moins de 10 kilomètres l'un de l'autre, qui n'a pas fait de gagnant puisqu'aucune des deux soirées n'a fait le plein.

20.000 spectateurs de moins qu'en 2017. Après cette première soirée difficile pour Rock en Seine dans ce contexte très concurrentiel - de l'ordre de 20.000 festivaliers pour Die Antwoord et PNL en tête d'affiche, pour un maximum possible de 40.000 -, les deux soirées suivantes ont toutefois attiré beaucoup plus de monde. Les organisateurs ont néanmoins annoncé lundi 90.000 spectateurs, soit une baisse de 20.000 par rapport à l'édition 2017.

Une programmation variée. Rock en Seine accueillait notamment dimanche soir la dernière date européenne du duo électro Justice, en tête d'affiche d'une journée également marquée par les concerts de Post Malone et Macklemore, autres représentants hip hop d'une édition loin de se cantonner au rock et à la pop.

"Il fallait faire cette ouverture pour provoquer un renouvellement générationnel du public, avec des artistes qui correspondent à ses goûts", plaidait avant cette édition Arnaud Meesserman, directeur d'AEG France et co-programmateur de Rock en Seine.

Des "offres" pour "parler au public historique" en 2019. "Après, ça ne veut pas dire qu'on met l'héritage à la poubelle ! On a déjà des offres bien engagées pour l'année prochaine avec des groupes qui vont parler au public historique", avait-il promis, assurant n'avoir "jamais pensé changer le nom du festival. Rock en Seine, c'est une marque".