Franck Dubosc : "En tant que réalisateur, on doit être au service des autres"

  • Copié
Le comédien passe à la réalisation pour la première fois avec "Tout le monde debout", une comédie romantique dans laquelle il partage l'affiche avec Alexandra Lamy.
INTERVIEW

Après des années de carrière en tant que comédien, Franck Dubosc passe à la réalisation. Son premier film, Tout le monde debout, sort en salles le 14 mars prochain. Il y partage l'affiche avec Alexandra Lamy, pour une comédie romantique où il se retrouve à feindre un handicap et séduire une femme qui, elle, est réellement handicapée.

"Quand on est acteur, tout le monde est à notre service". "Je n'aurais peut-être pas été capable, avant, de réaliser un film comme ça", explique Franck Dubosc quand on l'interroge sur ce passage derrière la caméra, à l'âge de 54 ans. "Il m'a fallu observer, aimer des films, les apprécier, avant de réaliser. Il y a toute une partie de ma vie où je n'ai pas assez regardé autour de moi", confie-t-il.

Habitué des plateaux de tournage où il officie comme comédien, l'acteur s'est donc retrouvé à la place du chef d'orchestre cette fois-ci. "Quand on est acteur, tout le monde est à notre service. Ce qui m'a agréablement surpris, c'est que quand on est réalisateur, on doit être au service de tout le monde", souligne Franck Dubosc. "Et je me suis rendu compte que ce n'était pas mal non plus d'être au service des autres. Sans démagogie aucune, c'est presque plus reposant".

"Regarder les gens pour ce qu'ils sont". Dans Tout le monde debout, il est donc directement question du handicap, avec deux personnages principaux en fauteuil roulant. "Je voulais que ce séducteur (son personnage, ndlr) croise celle qu'il n'attendait pas et qu'il la regarde, plutôt que de se regarder", indique le comédien. "J'ai mis en face de lui une femme, qu'en tant que séducteur sans scrupule, il n'aurait jamais regardée : c'est-à-dire une femme en fauteuil". Pour autant, le néo-cinéaste se défend de vouloir faire une comédie romantique donneuse de leçons. Franck Dubosc souhaite que son film soit élégant, fasse rire, tout en distillant la simple idée qu'il faudrait plutôt "regarder les gens pour ce qu'ils sont, et non pas comment ils sont".