Dix séries internationales sont présentées en compétition officielle de la première édition de Canneseries. 3:52
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Jacques Thérence édité par C.O. , modifié à
La première édition du festival international de séries TV se clôture jeudi. Certaines fictions, comme "Killing Eve" et "La Vérité sur l'affaire Harry Québert" sont déjà sorties du lot.

Dix séries internationales en compétition, un tapis rose et une avant-première réussie… La première édition du festival de séries TV Canneseries se clôture jeudi. Mais avant la remise des prix par un jury présidé par l'auteur Harlan Coben, certaines fictions ont déjà tiré leur épingle du jeu.

Killing Eve se démarque. C'est le cas de Killing Eve, un thriller réalisé par la britannique Phoebe Waller-Brigde : l'histoire d'un face-à-face entre deux femmes, l'une tueuse façon Dexter, l'autre agent des services secrets britanniques interprétée par Sandra Oh, l'une des héroïnes de la série médicale Grey's Anatomy. Le mélange subtil d'espionnage, de thriller et d'humour noir semble avoir séduit le public du festival. Optimistes, les producteurs ont également commandé la saison 2.

Trois séries doivent être présentées. Pour autant, rien n'assure encore à la fiction d'être désignée "meilleure série" du festival. Trois séries doivent encore être présentées mercredi : State of happiness, sur la découverte de pétrole dans la Norvège des années 1960, Undercover, l'histoire de deux agents infiltrés dans un réseau de trafiquants de drogue entre la Belgique et les Pays Bas et Miguel, celle d'un jeune homme adopté qui va tenter de percer son secret de famille au Guatemala.

Annaud, Dempsey… Surtout, la série événement du festival, La Vérité sur l'affaire Harry Québert, adaptée du best-seller de Joël Dicker, a été projetée hors compétition. Un montage éphémère de 35 minutes de la série a été présenté au public en présence du comédien titre Patrick Dempsey. "Un seul épisode ne pouvait pas livrer toute la puissance de feu que son montage va offrir pour rendre compte de cette histoire", a justifié le réalisateur Jean-Jacques Annaud.

Le cinéaste de La Guerre du feu et du Nom de la rose a respecté la trame narrative, l'histoire d'un écrivain à succès, Harry Québert accusé du meurtre d'une adolescente disparue 33 ans plus tôt. Mais il s'est offert également quelques libertés. "Je crois qu'il ne faut pas aborder un travail avec la peur au ventre", confie-t-il à Europe 1. "Il y a des gens qui vont dire qu'ils ont préféré les images qu'ils ont dans la tête plutôt que celles que l'on propose mais d'autres découvrent avec bonheur l'adaptation audiovisuelle d'un texte qu'ils n'ont pas forcément lu". La série sera diffusée fin 2018 en France sur TF1.