Faire rire en film avec la maladie d'Alzheimer : "Après les projections, les gens venaient nous dire merci"

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Thierry Lhermitte est à l'affiche de "La finale", un film qui sort le 21 mars. Il y joue un grand-père atteint d'Alzheimer.
INTERVIEW

Faire rire avec la maladie d'Alzheimer, c'est le pari du film La Finale, en salles le 21 mars. Thierry Lhermitte y partage l'affiche avec Rayane Bensetti, dance ce film de Robin Sykes. "C'était une surprise que le film provoque autant d'emballement. Au Festival de l'Alpe d'Huez et dans les projections : ça rigole et ça pleure beaucoup, c'est un accueil juste merveilleux", confie Thierry Lhermitte au micro d'Europe matin.

Un bon retour du public. Dans La finale, Thierry Lhermitte joue un grand-père, atteint de la maladie d'Alzheimer. Il va se rapprocher de son petit-fils à l'occasion d'une finale de basket, qu'il doit disputer à Paris. "Les gens, après les projections, qui venaient nous voir et qui étaient touchés de près ou de loin par la maladie : ils venaient nous dire merci d'avoir montré ça, de manière joyeuse et chaleureuse, pleine d'humanité", raconte Thierry Lhermitte.

"Malheureusement, il n'y a pas d'avancées significatives pour l'instant". Lorsque l'acteur a lu le scénario, il a trouvé cela drôle et émouvant, mais souhaitait également que le film soit réel et sonne vrai. "On ne peut pas jouer avec un sujet comme ça si ce n'est pas 100% vrai", estime-t-il. Thierry Lhermitte, lui-même, est impliqué dans le domaine de la recherche médicale et il s'est intéressé plus particulièrement à la maladie à l'occasion de ce projet. "J'ai vu plusieurs laboratoires qui s'occupaient d'Alzheimer. Malheureusement, il n'y a pas d'avancées significatives pour l'instant. Et il faut qu'on trouve parce que l'on m'expliquait que si on ne trouve pas d'ici 20 ou 30 ans, les systèmes de santé vont exploser", indique le comédien.