Sébastien Barké est confiant dans les chances du duo Madame Monsieur de remporter la finale de l'Eurovision. 3:10
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Ugo Pascolo , modifié à
Pour Sébastien Barké, spécialiste de l'Eurovision, la 63ème édition de la compétition pourrait bien être celle qui consacrera la France samedi soir, après quatre décennies sans victoire.
INTERVIEW

Quarante-et-un ans sans victoire, c'est long. Mais selon Sébastien Barké, spécialiste de l'Eurovision et journaliste à "Télé-Loisirs", cela pourrait bien changer cette année. Invité d'Europe 1 Bonjour vendredi, l'expert est confiant dans les chances de Madame Monsieur de remporter le titre avec leur chanson Mercy, notamment parce que, contrairement aux années précédentes, le morceau a été choisi par le public. 

Une chanson portée par le public. Pour remporter l'Eurovision, "il faut du travail, mais aussi du lobbying", explique Sébastien Barké. "Et ça porte déjà ses fruits : on a organisé une émission de qualifications, "Destination Eurovision", cette année pour montrer qu'on en voulait vraiment". "Et la chanson qui en est sortie, est le titre qu'il fallait absolument envoyer cette année à Lisbonne [où se déroule la finale de la compétition, ndlr]", détaille l'expert. "Pour la première fois, je crois à une victoire de la France". 

 

Une treizième place favorable. Même si les audiences de "Destination Eurovision" ont été un peu décevantes, Madame Monsieur a un avantage que n'avaient pas les autres représentants français, "le duo a été choisi par le public, il est acclamé par le public et pas par les professionnels du secteur", analyse le journaliste.

Autre avantage dont dispose la France, c'est la treizième place dans l'ordre du passage attribuée par tirage au sort. "Il détermine la place dans la première ou dans la deuxième partie du show", explique Sébastien Barké au micro d'Europe 1. "La première partie, avec les places une à treize, est réputée assez défavorable à l'exception de deux positions : la onzième et la treizième. Et c'est celle que l'on a eue de la part de la production", précise-t-il.