Diam’s : "Je n'ai jamais cessé d'écrire"

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La rappeuse a quitté la scène en 2012 après une grave dépression. © OLIVIER LABAN-MATTEI / AFP
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M.Be , modifié à
Dans une rare interview au "JDD", l'ex-rappeuse Diam's déplore que le milieu du rap véhicule aujourd'hui "orgueil, violence et consumérisme".

Elle a définitivement tourné la page du rap : Diam’s a confié au Journal du Dimanche, dans une rare interview, n’avoir gardé "aucun lien" avec ce milieu musical dans lequel elle a brillé dans les années 2000. "Je n’en écoute plus. Je n’aime pas ce que véhicule ce mouvement comme orgueil, violence et consumérisme", accuse l’ancienne rappeuse de 37 ans. "Penser que le rap puisse changer quelque chose aux réalités douloureuses me semble si naïf aujourd’hui. Je l’ai été aussi, mais j’ai changé", ajoute Mélanie Georgiades, qui s’est mise en retrait de la scène en 2012 après une grave dépression.

Des "souvenirs pleins d’angoisses et de tristesse". Celle qui triomphait il y a dix ans aux NRJ Music Awards et vendait des millions de disques assure, de nouveau, que sa carrière musicale est derrière elle. "La célébrité semble être devenue une quête, voire un métier, pour tant de gens", déplore-t-elle, pointant du doigt la soif de gloire et d’argent. L’auteure de La Boulette ou encore de Ma France à moi parle même de "souvenirs pleins d’angoisses et de tristesse" quand on lui évoque cette période.

L’écriture pour s’apaiser. Si "Diam’s" reconnaît que ses disques d’or et de platine ont été "le symbole d’une reconnaissance" qu’elle cherchait à une époque, l'ex-rappeuse estime dorénavant qu’ils représentent "une illusion". "Je préfère tourner la page et me consacrer à ce qui m’épanouit", explique-t-elle. Aujourd’hui, la mère de famille a lancé sa propre marque de papeterie. "J’ai décidé de lancer ma marque Mel by Mel autour du thème de l’écriture, un monde dans lequel je trouve l’apaisement", dit-elle. Et Diam’s de concéder : "je n’ai jamais cessé d’écrire. Il m’arrive souvent de noter des rimes qui me viennent."