11:05
  • Copié
A.D
Chaque dimanche, une voix d'Europe 1 fait entrer les auditeurs dans sa discothèque et explique ses coups de cœur. 

Elle est la voix de l'ailleurs sur Europe 1, celle qui explique, raconte et décrypte depuis onze saisons la vie des autres dans l'émission Carnets du monde, chaque vendredi soir à 19h. La journaliste qui explore le monde nous entraîne cette fois dans l'espace de sa discothèque. Voici trois de ses titres cultes.

  • Hallelujah de Leonard Cohen

"C'est une madeleine qui me ramène à mon enfance. Mes parents l'écoutaient beaucoup, Leonard Cohen, comme Joan Baez, Barbara. Ce sont des voix que j'ai appris à connaître en pyjama couverture près du feu le week-end. A chaque fois, ça me fait frissonner. Mon grand regret, c'est de ne pas l'avoir vu en concert. Il a une voix tellement grave, tellement belle, et une histoire. Ces dernières années, c'était un vieux monsieur de plus de 80 ans mais il avait toujours cette vibration. il avait peut-être moins de coffre mais il était toujours là avec une présence incroyable, avec ce chapeau sur son nez."

  • Happy de C2C ft. D.Martin

"Ce sont quatre DJ français. Je ne les connais pas ultra bien, pour tout va dire, je découvre beaucoup de choses grâce à mes adolescents et j'adore la découverte. C2C, je crois qu'au départ, leur nom c'était Coup de crosse. En regardant un peu, je me suis aperçue qu'ils étaient nés en 1998. Je découvre même du heavy metal avec mes enfants comme Lordi. Je n'adore pas les paroles mais ça me fait vibrer. Il y a aussi le groupe Bastille. Et cette chanson Happy, à chaque fois que je l'entends, je trouve que ça réveille, ça fait du bien, c'est 'feel good'."

  • Elle est si touchnte de Jacques Higelin

"Quand on découvre un jour Jacques Higelin et qu'on tombe dedans, on tombe dans une musicalité incroyable, dans un univers, celui d'un poète, d'un type formidable, qui se met au piano, à la guitare. J'ai eu la chance de le voir deux, trois fois en concert. Je ne suis pas non plus une fan qui cherche toutes les dates, mais dès que je peux, j'y vais. Pour le concert de ses 70 ans, sur scène au Zénith de Paris, il tenait toute la salle avec une émotion jamais démentie. Et bien avant, j'ai un souvenir de quand il avait sorti son album Aux héros de la voltige, il était au Cirque d'hiver, au milieu avec une veste un peu queue-de-pie, avec ses cheveux un peu en l'air. Le concert était censé durer deux heures et au bout de trois et demie, vous étiez toujours là. Une petite fille de 4 ans a débarqué pour jouer près la batterie, elle s'appelait Izia, sa fille, à laquelle il a consacré cette très jolie chanson."