L'humoriste et comédien Chris Esquerre, qui s'est fait connaître notamment par sa série Importantissime sur Canal+, entame la deuxième partie de sa tournée le 29 septembre prochain avec son spectacle Chris Esquerre, sur rendez-vous. Un spectacle particulier qu'il est venu présenter dans le Club de l'été lundi.
"Un joyeux bordel". Avec cette "gigantesque consultation" qui met en scène un personnage détestable mais loufoque et drôle, Chris Esquerre a voulu "prendre le public à contre-pied, en ne faisant rien de ce qu'il attend. C'était très casse-gueule, mais finalement ça marche". Comment qualifier ce spectacle ? "Ce n'est ni un stand-up ni une pièce de théâtre, ça ne ressemble à rien, c'est un joyeux bordel", décrit l'humoriste dans le Club de l'été.
Bientôt un spectacle gratuit ? Un one-man-show dont il est difficile de faire la promotion pour quelqu'un qui déteste ça. "Je n'aime pas essayer d'inciter les gens à acheter quelque chose. On parle souvent de produits culturels au sens large, dans tous les médias on en parle. Mais si on cumule tous ces produits [recommandés], cela revient à 80.000 euros par an, je me suis amusé à faire le calcul", explique Chris Esquerre. "Le prix des places, même l'idée que des choses soient payantes, c'est un sujet de préoccupation [pour moi]. On m'a dit qu'il ne fallait pas faire de spectacle gratuit mais je cherche encore une solution idéale."
"Je joue comme un cochon". Quoi qu'il en dise, Chris Esquerre est également comédien. Une carrière qu'il lui serait pourtant difficile d'embrasser. "Je dis souvent que je joue comme un cochon", assure-t-il sans détours. "Je ne sais pas composer une galerie de personnages. Jouer quelque chose qu'on n'est pas, j'ai l'impression que c'est un savoir-faire que je n'ai pas. Je ne peux faire qu'un dérivé de moi-même. Donc j'ai l'impression qu'il y a peu de rôles que j'arriverais à porter."
Chris Esquerre, un amoureux de la radio. Près de dix ans plus tôt, c'est à la radio que Chris Esquerre a fait ses débuts. Le jeune homme avait réalisé un reportage sur la disparition des œufs durs sur les comptoirs des bars qu'il avait envoyé à toutes les radios, sur des CDs. L'une d'entre elle lui a donné sa chance et "ça a commencé comme ça." "Et c'est pour ça que j'aime beaucoup la radio", confie-t-il. "Je l'écoute beaucoup. La radio filmée, j'ai trouvé ça très con mais on s'habitue."